Spectacles

4 juillet 2018

Rendez-vous#2, les yayeurs en force !

Grosse journée que ce samedi 9 juin 2018 ! SPOT, Marche des fiertés… C’est l’effervescence dans les rues de Nantes ! Le quartier Chantenay n’est pas en reste, puisqu’il accueille, rue de la tannerie, Rendez-vous#2 organisé par la (prestigieuse) association la Yaye.

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20 juin 2018

Fellag, écrivain, conteur poétique et politique, passeur d’espoirs

En mai, il est revenu nous enchanter au Grand T à Nantes avec son spectacle Bled runner, un florilège des spectacles qu’il a créé depuis 30 ans. Histoire de nous rappeler ce qui nous lie, entre France et Algérie d’hier et d’aujourd’hui. Comme un cri de réconciliation, avec le rire comme remède aux replis, aux peurs qui nous traversent.

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15 juin 2018

Le vent qui fait mouche

Nachlass propose d'écouter des témoignages d'individus sur leurs relations à la mort dans une circulation traversant huit pièces et, entre elles, un sas.

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11 juin 2018

Richard Rittelmann, dans l’énergie du chant et du jeu

Richard Rittelmann adore le répertoire français, dont il sculpte chaque mot de manière saisissante. Il a notamment été un émouvant Pelléas à Metz en 2008, et on a pu le voir cette saison en Gregorio de « Roméo et Juliette » de Gounod, dans la passionnante mise en scène d’Irina Brook présentée à Nice. Ce baryton d’une belle sensibilité a accordé un entretien à fragil.

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5 juin 2018

Aaaaaah !!! : Chass’ Fantômes

La compagnie « C’est nous C’est pas nous » était au Nouveau théâtre de poche pour la pièce Aaaaaah !!! mise en scène par Laurent Tardieu. Fragil a assisté à leur première représentation le jeudi 10 mai.

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30 mai 2018

Les Liminanas à Stéréolux

Les Liminanas sont venus présenter leur nouvel album sur les planches de la scène du Stéréolux le vendredi 20 avril. Une représentation électrique servie par des artistes toujours aussi authentiques. Un album aux tonalités psychédéliques qui soulignent un univers singulier : celui des Liminanas.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017