Arts visuels

2 août 2024

L’exposition PAYSAN.NE.S au Labo Diva met en avant des paysan.nes engagé.es

Jusqu'au 31 août, l'exposition photographique PAYSAN.NE.S au Labo Diva met en valeur des paysan·ne·s engagé·es dans des pratiques agricoles écologiques et de préservation de la biodiversité. L'exposition est composée d'une vingtaine de clichés capturés par le photographe Paul Stefanaggi issus de l'ouvrage gastronomique de l'association nantaise Les Bouillonnantes "Nourrir Nantes et au-delà" paru en novembre dernier.

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28 juin 2024

Festival FilmHer : La parité « c’est toujours pas gagné »

Jeudi 27 juin au cinéma Le Concorde avait lieu le festival de cinéma féministe et inclusif FilmHer organisé par PAN! une association nantaise qui produit et accompagne des amateur.ices à créer leur propre projet audiovisuel de façon collaborative. L’après-midi, la radio Prun’ animait une table-ronde sur la représentation des femmes et minorités de genre dans le cinéma avec en invitées deux réalisatrices et une professeure en études filmiques.

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22 juin 2024

Masterclass de Jacques Audiard sur son film Emilia Perez à Nantes

Pour l’ouverture du festival Sofilm Summercamp mercredi 19 juin, le réalisateur Jacques Audiard était invité à donner une masterclass au cinéma Pathé Gaumont de Nantes après la projection en avant-première de son dernier film Emilia Perez. L’occasion pour le cinéaste d’évoquer le sujet de la transidentité, thème majeur de sa comédie musicale primée lors du Festival de Cannes de 2024.

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  • Sortie du guide Nantes, 9 balades street art et graffiti
12 juin 2024

Le street-art nantais a enfin son guide à mettre en poche

Le Voyage à Nantes (VAN) a sorti vendredi 7 juin « Nantes, 9 balades street art et grafitti » proposées par Sarah Guilbaud, guide conférencière et spécialiste du street art et du graff. Alors que le VAN a dans son ADN de travailler dans l’espace public et de valoriser la création, quoi de plus logique que de faire appel à l’experte dans le domaine qui a déjà édité deux livres sur le sujet.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017