Société

13 mars 2018

Les jardins extraordinaires de Boutur’âges

Depuis 2012, l’association ECOS mène sur la Ville de Rezé un projet de prêt de jardin solidaire et intergénérationnel. Forte de cette expérience, ECOS propose aujourd’hui un projet analogue sur le quartier Nantes Sud : Boutur’âges. Avis à toutes les mains vertes !

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12 mars 2018

#Négotraining : techniques d’avancement pour dames

La valeur n'attend pas le nombre des années, dit-on. En revanche, sur le marché de l'emploi, elle semble dépendre du facteur genre. Et c'est en se basant sur ce constat (chiffré à 23 % d'écart de salaire entre hommes et femmes) qu'une initiative d'Audencia Business School a vu le jour fin 2017, soutenue par la Ville de Nantes et la plateforme RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Liberté, Égalité, Sororité.

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9 mars 2018

Passages à l’art

Depuis le 22 février dernier et jusqu'au 17 mars prochain, l'ancien restaurant solidaire Pierre Landais s'est mué en espace d'art, manière de dire au revoir : la structure va être détruite mais la prestation de restauration à destination des plus démunis sera relogée dans un pôle dédié en 2019.

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8 mars 2018

La migration exposée à Nantes

Que sait-on exactement des migrants ? On connait surtout les gros titres des journaux, les chiffres, les funèbres nouvelles de naufrages en Méditerranée ou les camps de réfugiés aux portes de l’Europe. Mais derrière ces statistiques, existent des vies humaines et des histoires. Dans ces deux expositions, photographies, documentaires et témoignages mettent un visage sur ces milliers de réfugiés lancés sur les routes de l’exil et livrent une partie de leur histoire.

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7 mars 2018

Le thème de la migration au collège

Plus jeune contributrice de Fragil et élève en troisième au collège Jules Verne, Lou Lefèvre a participé l’année dernière au projet initié par son professeur d’histoire-géographie, monsieur Moulin, sur le thème de la migration et de ses parcours. Pour le dossier « Chemins d’Exils », elle a choisi de rencontrer son ancien professeur pour mieux comprendre sa démarche. Interview.

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6 mars 2018

Le téléphone portable des exilés, bien plus qu’une distraction

Dans un contexte géopolitique où les flux migratoires persistent à travers les époques, l’arrivée du téléphone portable a marqué un profond changement dans la manière de concevoir les migrations. C’est un aspect qui peut parfois être méconnu mais l’utilisation du téléphone portable peut avoir une signification particulière dans des situations où il devient le seul lien avec ce qu’on a de plus important. Les migrants ont pour la plupart parcouru des kilomètres pour échapper à un climat de guerre et de terreur en apportant avec eux un simple téléphone. A ce stade, nous ne parlons plus d’un objet mais d’un réel symbole puisqu’il peut être à l’origine d’une certaine forme de liberté.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017