11 décembre 2018

Art to play 2018, longue vie aux cosplayeurs !

Les 17 et 18 novembre 2018 voient apparaitre à Exponantes proche de la Beaujoire, la huitième édition de Art to play ; Avec son lot de mangas, de stars du web et de câlins gratuits !

Art to play 2018, longue vie aux cosplayeurs !

11 Déc 2018

Les 17 et 18 novembre 2018 voient apparaitre à Exponantes proche de la Beaujoire, la huitième édition de Art to play ; Avec son lot de mangas, de stars du web et de câlins gratuits !

Ça grouille… la vie !
Cette fois, le cosplay est clairement mis en avant : Fort des petits soucis de l’année précédente (de nombreux équipements de nos amis cosplayeurs jugés trop réalistes refoulés à l’entrée), la convention repart de plus belle avec un plein de nouveautés, qu’elles soient au niveau de l’organisation, qu’au niveau de la programmation.
Mais d’ailleurs, quelle est cette programmation ? La voici !

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Programme-
De quoi bien s’occuper sur les scènes!

En route pour 2 jours

À 10h pétante (et certains bien plus tôt), nous voici tous devant l’entrée du parc des expositions, ticket en main pour certains, carte bancaire pour d’autres.
Cette année, trois files bien distinctes pour pénétrer dans le monde de la convention : Une file spéciale cosplayeurs (une nouveauté), une file pour les préventes des Pass journée/deux jours et une file pour les personnes en attente d’un achat de ticket.

Avec cette organisation, l’attente est moins longue : Environ 45 minutes suffisent pour passer la porte !

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Le monde de la pop culture s’offre à moi !

Comme les années passées, grâce au Pass deux jours, les sorties et les entrées sont à volonté : Les personnes n’ayant que le Pass journée voient en revanche leur sortie être définitive.
Autre point intéressant : Les personnes ayant une carte attestant d’une situation de handicap se voient offertes l’entrée ! Mais pas le Pass deux jours : Ils sont obligés de refaire la même file pour avoir un autre ticket le dimanche s’ils veulent revenir. Curieuse organisation, quand on sait qu’il n’est pas forcément facile de faire la queue quand on est invalide…

L’ambiance au rendez-vous

Aussitôt les portes franchies, on est dans le jus : çà et là se baladent des créatures de l’espace, des êtres supérieurs, des héros…

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Art to play et ses visiteurs de différents horizons…

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Un Spartan, ouf, nous sommes rassurés !

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Du world of Warcraft aussi !

Comme toujours, une impressionnante communauté de gens de tous âges s’est déplacée pour cette convention de taille importante, mais qui sait garder un côté convivial et moins démesuré qu’à Paris.

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Le choc des générations

Deux vastes espaces de déambulation

Comme l’année dernière, Art to play investit deux bâtiments : Le Hall XXL ainsi que le Grand palais : des dizaines et des dizaines de stands proposant des milliers de produits, allant du manga à la peinture sur demande dans le secteur des artistes, en passant par des jeux de société et des figurines à décorer…

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Des figurines en veux-tu, en voilà…

Ces deux grands espaces nous proposent aussi de quoi se restaurer (spécialités japonaises ou simples sandwichs), de jouer à divers jeux de plateau, mais aussi grandeur nature. Enfin, deux scènes (une dans chaque bâtiment, avec la scène principale dans le Hall XXL) permettent aussi d’investir l’espace pour y voir des artistes de différents milieux.

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Des stands et des stands !

Prendre le temps de faire le tour de l’ensemble de la convention, s’arrêter aux stands, voir, toucher, expérimenter, écouter… Vaste programme !

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Même les monstres ont besoin d’une pause

Mais ATTENTION : Tout comme je l’avais remarqué à Guérande lors de la fête médiévale, les assassins rôdent…

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Je t’ai cette fois !

Une scène au top de sa forme

Tandis que se succèdent des youtubeurs  — les nouvelles stars du web — Art to Play nous offre l’occasion de découvrir des artistes portés sur d’autres disciplines tels que le maquillage, le dessin ou même la harpe !

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Maquillage !

Et ce n’est pas tout : La scène principale de la convention nous permet d’admirer de superbes cosplays sur deux temps : le samedi avec un premier concours national, et le dimanche avec un second, mais cette fois avec des cosplayeurs professionnels venus des quatre coins du monde !


Et d’un le samedi…

Pour rappel, dans cette noble discipline qu’est la conception de costumes pour le concours, les cosplayeurs sont tenus de réaliser eux-mêmes l’ensemble de leur costume sans avoir acheté la moindre partie dans le commerce. Que du fait maison ! Un cosplay pas entièrement main est admis, mais la note des juges en sera moindre…
Une fois sur la scène, se sont (que cela soit pour le concours national ou international) de véritables mini-scénario chorégraphiés que les artistes (car oui, à ce niveau, c’est de l’art !) nous ont proposé.
Et surprise, sur le concours international, la France s’est placée première, COCORICO !

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Et de deux avec le dimanche !

Il faut dire que le cosplay de la française, tiré du jeu « Monster Hunter » a subjugué tout le monde avec son impressionnante quantité de détails…

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Que de talent !

Toujours sur cette même scène et pour la deuxième année consécutive, Art to Play nous régale d’une star de série : Game Of Thrones. L’année dernière, c’était le frère du Tyran Joffrey Lannister, Tommen et cette année nous avons assisté à l’interview du célèbre écuyer de Tyrion Lannister : Podrick !

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Le voici dans la série !

Daniel Portman l’acteur, a ainsi parlé au public de son jeu d’acteur dans la série. Sans spoiler la dernière saison à nous autres, les fans.
Puis de sa carrière d’acteur en général. Certains fans purent ensuite lui poser des questions aux oreilles de tous.
Après son passage sur la scène, pour les plus mordus, il aura été possible de prendre une photo et un autographe pour la modique somme de dix euros.

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Jon Snow de Game of Thrones achetant du matos

En revanche, que cela soit pour le voir lui ou les cosplayeurs, difficile d’avoir une bonne visibilité de la scène, à moins de camper devant durant toute la convention…

Un concert à forts décibels

Trois groupes sont passés : Bridear, G.L.A.M.S et TAI REFLECTIONS STARRYSKY
Avec des prédominances métal pour les premières, le second groupe lui, nous aura chanté du rock, mais sans le moindre mot japonais…
Mais je vous laisse écouter !

Ça déchire !

Malheureusement, TAI REFLECTIONS STARRYSKY nous a échappé !

Un bilan positif

Avec sa scène principale fournie et toutes les activités misent à disposition, difficile de s’ennuyer à cette nouvelle édition d’Art to Play.
On en regrette vraiment l’annulation du vendredi soir…
(Depuis cette année, l’ouverture de la convention n’a plus lieu le vendredi soir, mais le samedi.).
La convention remplit le contrat, avec une pléthore d’artistes et les améliorations promises l’année passée.

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Je me balade…

On est vraiment happés par cette ambiance bon enfant, toute cette bonne humeur à coup de « Free hugs » et cette joie dans les yeux des passants qui se prennent en photo avec leurs héros plus vrais que nature !


Que c’est… mignon ?

C’est toujours avec tristesse que le dimanche soir arrive alors. Même s’il est tout à fait possible de passer les deux jours sans rien consommer, on ne peut s’empêcher de s’acheter un souvenir, puis deux, puis trois… N’est-ce pas aussi un peu ça, la magie des conventions ?

Lecteur, écrivain amateur… J’aime les mots, les écrire et les lire… Votre serviteur, je vous écrirai volontiers sur des sujets culturels, de société et de littérature ! Bon après, si vraiment y’a besoin, je sais très bien faire le café et les omelettes.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017