Société

12 novembre 2018

Partez en mission pour John Doe

En plein centre-ville de Nantes se trouve un bâtiment un peu surprenant, l’agence John Doe. Inutile de chercher à voir ce qu’il s’y cache, l’extérieur ne laisse rien paraître. Pour le découvrir, sonnez et vous serez accueilli par l’un des agents pour relever l’une des trois missions.

LA SUITE...

19 octobre 2018

Être femme ET tatouée

La 13e convention internationale du Tatouage de Nantes s'est déroulée du 5 au 7 octobre. Réunissant en un seul lieu des tatoueurs, des coiffeurs, des barbiers, des créateurs de vêtements, cet événement s’est rapidement rendu incontournable pour qui veut travailler son style. Fragil y était pour vous.

LA SUITE...

18 octobre 2018

La Lady de Nantes, une sacrée nana !

A la fin d’une après-midi ensoleillée du mois d’Octobre, j’ai rendez-vous avec Alexandra Rhoul, jeune femme de 44 ans et initiatrice du projet LadydeNantes qui toutes les semaines sur sa page Facebook et Instagram, dresse le portrait d’une nantaise sur un lieu de la ville qui la caractérise et qui lui est cher.

LA SUITE...

17 octobre 2018

« Tunisie, la Transition inachevée », entre espoir et déception

17 janvier 2011, en Tunisie, le Président Ben Ali est renversé par un soulèvement populaire. C’est le début du Printemps arabe. Un immense espoir gagne la Tunisie... Mais qu’en est-il quatre ans après (en 2014) ? Nicolas Beau fait le point sur l’envers du décor tunisien, plombé par la crise, l’insécurité et la déception. Retour sur la Tunisie des oubliés.

LA SUITE...

16 octobre 2018

Nouveau à Nantes : Le Soudan Bazar

Les Soudanais, on en entend beaucoup parler en ce moment en lien avec le camp de migrants installé l'été dernier au Square Daviais. C'est un fait : ils constituent une communauté plus importante qu'avant à Nantes. Mais que connaît-on vraiment de leur culture ? La gastronomie est un bon moyen pour commencer à s'y intéresser. Zoom sur une nouvelle adresse : le 2 rue Jean Jaurès.

LA SUITE...

15 octobre 2018

Égalité hommes-femmes, déconstruire nos fantasmes de domination

Les valeurs de la société patriarcale ont formaté nos relations sexuelles, l’homme aurait besoin de dominer pour être excité et la femme aimerait s’abandonner à lui. Après Me too , la société a déconstruit peu à peu nos désirs déformés par l’histoire, mais aucun autre modèle ne nous a été proposé. Tant que les fantasmes de domination dans la sphère intime ne seront pas remis en question, hommes et femmes ne pourront être à égalité, dans tous les aspects de la vie.

LA SUITE...

9 octobre 2018

Durable

Le Nouveau Studio Théâtre a fait sa crémaillère mardi 25 septembre, invitant le voisinage, proposant un verre, une visite des lieux, de répondre aux questions et présenter le projet et l'agenda culturel.

LA SUITE...

24 septembre 2018

Spectacle vivant et handicaps : égalité d’accès à la culture pour toutes et tous ?

L’accessibilité au spectacle vivant, ça vous parle ? S’informer, choisir un spectacle ou un concert (en fonction du contenu ou du prix), se déplacer, se repérer dans une salle ou un théâtre… Pas toujours simple. Fragil avait envie de s’intéresser à cette question du point de vue des personnes en situation de handicap, et plus particulièrement des personnes malvoyantes ou non-voyantes. Enquête.

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017