Société

12 avril 2019

Le Printemps des Fameuses : Nantes met à l’honneur l’égalité femmes-hommes

L’égalité. C’est une valeur fondamentale de notre constitution. Pourtant, jamais les combats contre les inégalités n’auront fait autant parler d’eux que depuis ces dernières années. Pour la 6ème édition du Printemps des Fameuses, Nantes a mobilisé l’ensemble du mois de mars pour mettre en valeur les femmes et leur place dans la société afin de devenir le laboratoire de l’égalité femmes-hommes au plan national. Entre remises de prix, conférences et concert, je vous invite à découvrir cette manifestation aussi surprenante que percutante.

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20 mars 2019

Les chats des jeux vidéo potentiellement dangereux ?

League of Legend, World of Warcraft ou Fortnite, ces jeux populaires proposent tous un chat pour faciliter la communication entre les joueurs. Toutefois, ces chats publics offrent une palette non négligeable de dangers potentiels à analyser.

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19 mars 2019

Les cafés-concerts acteurs majeurs de la scène musicale nantaise ou quand le rock frappe à la porte des « rades » de la cité des Ducs

Au Château de Nantes on aime le rock et on le met à l’honneur. Dans le cadre de l’exposition « Rock ! une histoire Nantaise » ouverte au public depuis le 24 février 2018 et jusqu’au 10 novembre 2019, Laurent Charliot, commissaire de l’expo et féru de rock, a proposé au Château samedi 9 mars une table ronde composée de responsables de cafés-concerts d’hier et aujourd’hui. Arnaud Piccoli responsable du Dynamo rue du Maréchal Joffre à Nantes , Maxime Pasquer en charge de la programmation au Ferrailleur situé au Hangar à Bananes, Patrick Malassis responsable du Canon à Pat’ à Rezé et autrefois gérant du Maltais, Sonia Le Corre à la programmation du Black Shelter à Carquefou et Denis Tallédec directeur du collectif Culture Bar Bars. L’occasion de revenir sur la genèse des « cafés-conc » à Nantes.

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20 février 2019

Le paresseux fait son entrée !

Le samedi 9 février, les Machines de l'Île ont accueilli leurs premiers visiteurs de la saison 2019. Pour le plaisir des petits comme des plus grands, la réouverture de la galerie leur a réservé quelques surprises...

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017