7 janvier 2019

Des artistes au coin de chez vous !

C’est au détour de la rue des Olivettes, un samedi 24 novembre, que se présente le marché : Une affiche sur une grande porte, rien ne prédestine à la découverte d’un lieu pareil…

Des artistes au coin de chez vous !

07 Jan 2019

C’est au détour de la rue des Olivettes, un samedi 24 novembre, que se présente le marché : Une affiche sur une grande porte, rien ne prédestine à la découverte d’un lieu pareil…

Un vaste espace s’offre alors dans un ancien bâtiment. Un endroit investi par deux colocataires (qui sont d’ailleurs les organisateurs du marché) : Car oui, ils habitent sur place !

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Dans ce lieu, quoi de mieux ?

Jessy Barbeau

Un bien curieux lieu nommé subtilement le « Hangar Palace » qui se prête parfaitement à l’art, qu’il soit graphique ou de fabrication.

Une plongée dans l’univers des artistes

S’offre à moi un panel de neuf artistes, travaillant dans les domaines de l’illustration, de la photographie, des produits de graffiti et les bijoux.
Quel meilleurs moyen de rendre honneur à ces artistes que part un passage sur chacun de leur stand ?

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Joli espace

Jessy Barbeau

Ni une ni deux, j’arpente tour à tour les œuvres, un air de street musique aux oreilles.

DOPER pointillisme de l’extrême !

Artiste présentant un style singulier, on ne peut qu’applaudir le travail autour d’une méthode bien particulière de dessin : Le pointillisme, dont il est je pense, un super modèle.

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Du temps à passer…

Jessy Barbeau

Mais son œuvre ne se limite pas à cela : Doper, c’est aussi une forme de street art.

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Doper maggle !

Jessy Barbeau

Plusieurs de ses œuvres présentes font références au graffiti et à la rue.

HAMETISM et l’horizon de béton

Illustrateur indépendant fasciné par l’architecture et plus particulièrement des grandes villes :
Son œuvre en est directement inspirée. Il ne s’attarde pas sur les couleurs, mais se concentre sur les détails.
Les œuvres présentes au Hangar Palace en témoigne : Nous sommes presque instantanément fascinés par la rigueur de son trait et par l’immensité qui se dégage des bâtiments qu’il dessine.
(Photo 5)

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Un building peut en cacher un autre.

Jessy Barbeau

Certaines des prises de vues qu’il présente sont monumentales et déroutantes pour notre plus grand plaisir.

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Nantes par les yeux de l’artiste ?

Jessy Barbeau

MAHNU, artiste en colère

Nantais illustrateur et graphiste indépendant, il aime à se servir des lignes pour travailler son style.
Son premier projet personnel « En colère » de 2017 est celui qu’il présente majoritairement : Et il porte bien son nom.

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Monumentale par l’impressionnante quantité de détails.

Jessy Barbeau

Au-delà de la colère, dans ses œuvres, on retrouve néanmoins les personnages classiques ayant bercé nos âmes d’enfant…

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Le gentil Totoro

Jessy Barbeau

ATOHI , C’est beau les produits locaux !

Atohi, c’est une marque de bijoux montés à la main, réalisés en bois naturel (cerisier, noyer, bouleau…). Ces bijoux sont proposés par Ana, la créatrice de la marque. Et devinez quoi ? C’est une Nantaise !

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Des bijoux naturels, what else ?

Jessy Barbeau

C’est elle qui dessine les modèles, et les pièces sont gravées et découpées par un artisan de la Bretagne.

DRAWID, de l’artistique en série

Des œuvres inspirées pour certaines des séries qui font fureurs, et de tête célèbres ; Avec un style précis et détaillés.
Des illustrations qui déchirent en somme.

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Séries en puissance

Jessy Barbeau

CHLOE GAUTIER nous fait voyager

De son crayon indépendant, Chloé nous fait voyager au travers de ses illustrations : Au travers elles, Chloé nous invite au voyage et à la l’aventure, deux maitres mots au sein de son œuvre.

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Voyage, voyage !

Jessy Barbeau

Ses cartes aux couleurs vivent nous invitent vraiment à partir : Pour ma part, je me dis que c’est avec ce genre de style que les map-monde devraient être présentées !

DELICAT FRACAS, la porcelaine qui nous va bien

Au Délicat fracas, nous avons le plaisir d’admirer des bijoux de porcelaine froide, fait à Nantes.
N’étant pourtant pas fan de bijoux, j’ai tout de même été captivé par les formes et certains des motifs présentés. Se dire que tout est fait main, et l’on ne peut que féliciter le travail !

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Attention, fragile !

Jessy Barbeau

STREET CONTROL SHOP, du matos pour les pros

Les produits de graffiti disponibles rue des olivettes !
Le magasin, vendant habituellement bombes, t-shirt, protection et tout le nécessaire à l’Art de la rue était lui aussi présent.
L’occasion de voir les produits proposés.

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Et y’en a !

Jessy Barbeau

ADRIEN PASQUIER PHOTOGRAPHE

Et un Nantais, un !
Adrien est un photographe passionné depuis plus de 13 ans.
Il explore avidement les thèmes tels que le paysage, l’architecture ainsi que l’urbex (exploration de lieux abandonnés).
Ce jour, il nous présente des clichés au travers d’une sphère, ce qui donne aux paysage Nantais (les plus présent) une dimension qu’on ne leurs connaissait pas.

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Je vois dans ma boule…

Jessy Barbeau

Revoir ces zones que nous avions l’impression de si bien connaitre au travers de ses photos nous redonne le plaisir de la découverte !

Nantes a du talent !

Au sortir du marché, je me dis une chose : Nantes regorge vraiment de choses magnifiques sous bien des égards : Que cela soit un lieu stylisé caché aux yeux de tous, ou de jeunes gens dont l’art regorge de talents.
On en vient même à se poser la question suivante : Comment de tels personnes peuvent-elles rester relativement peut connue à l’échelle Française par exemple, alors que d’autres artistes au talent discutable le sont plus qu’eux ?

La route des Airs sous les projecteurs

Fragil intervient 3 jours au lycée Nature de la Roche-sur-Yon

Lecteur, écrivain amateur… J’aime les mots, les écrire et les lire… Votre serviteur, je vous écrirai volontiers sur des sujets culturels, de société et de littérature ! Bon après, si vraiment y’a besoin, je sais très bien faire le café et les omelettes.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017