Audrey Guillamet

Diplômée du Centre Nantais de Journalisme, j'écris principalement sur l'écologie.

20 avril 2023

Le projet Doulon-Gohards, le triomphe de la nature domestiquée

Une étude pilotée par la Métropole effectuée par deux cabinets de naturalistes a permis d’identifier les espèces présentes et d’évaluer les impacts du projet d’aménagement du quartier Doulon-Gohards sur elles. Des stratégies de compensation sont prévues par les aménageur·euses.

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12 décembre 2022

Doulon-Gohards : un « écoquartier » pour faciliter les mobilités douces

Piloté par la ville de Nantes, le projet d’agrandissement du quartier de Doulon a pour objectif de répondre, selon la collectivité, à la demande croissante de logements dans la métropole nantaise. Pour les agent·es en charge du dossier, il s'agit de construire au plus près des services afin de réduire l'impact carbone des déplacements, favorisant le recours aux mobilités douces.

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28 janvier 2022

Podcast : Le journalisme n’est pas qu’un métier !

Je suis Audrey, étudiante au centre Nantais de journalisme. J'aime comprendre les gens et la vision du monde qui les anime, ce qui les pousse à prendre certaines initiatives ou à avoir certaines opinions sur un sujet donné. C'est pourquoi durant mon stage de janvier chez Fragil, j'ai souhaité en apprendre plus sur la philosophie de l'association en interrogeant ses trois salariés, François-Xavier, Merwann et Romane, sur leur conception du journalisme. J'ai confronté leur vision des choses avec celles de trois intervenants au CNJ, journalistes de profession: Cyril Lefèvre, Xavier Bodin-Hullin et Edouard Chevalier.

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  • militantisme média instagram Pierre Legendre
24 janvier 2022

Naissance de jeunes journalistes au centre culturel Pierre Legendre

Mercredi 19 janvier 2022, Fragil a accompagné les 12-15 ans du centre jeune de Couëron dans la réalisation de leurs premiers reportages. Le second d’une série de cinq ateliers qui aboutiront à la création d’un média sur le thème du militantisme. Ce dernier sera diffusé sur Instagram.

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  • cyberharcèlement médias Fragil réseaux sociaux
18 janvier 2022

Contre le cyberharcèlement, Fragil se mobilise !

Le cyberharcèlement, il faut oser en parler ! Lundi 10 et Mercredi 12 janvier, Fragil était à l’EREA (Établissement Régional d’Enseignement adapté) de Nantes pour échanger sur ce sujet avec deux groupes de jeunes en CAP horticulture et MLDS (jeunes accompagnés par la mission de lutte contre le décrochage scolaire). La thématique de la violence sur les réseaux a été abordée au cours de deux ateliers de deux heures chacun. Une manière d’ouvrir un espace de parole et de leur proposer des pistes de réflexion et d'action contre la haine en ligne.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017