Victor Dimitrov

Apprenti journaliste, diplômé d'une licence d'histoire, passionné de rap français.

17 mai 2023

En images, le style vestimentaire du public de la soirée Raplume à Stereolux

Vous vous êtes déjà demandé c'était quoi le style vestimentaire du public d'une soirée de rap à Nantes ? Si oui, vous vous posez des questions très précises, mais soit. Fragil est allé prendre en photo quelques spectateurs et spectatrices dans la file avant le début de la soirée Raplume du 11 mai. Nous avons aussi demandé à chacun·e de donner un mot pour définir leur style du jour.

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5 avril 2023

Assises du journalisme 2023 : Fragil nommée, mais pas récompensée

Le mardi 28 mars, Fragil s’est rendue aux assises du journalisme à Tours pour défendre son projet de création d’un média luttant contre la haine en ligne au lycée Nicolas Appert face à deux autres concurrents dans la catégorie « école » des prix EMI. À la clé : un titre et 1500 euros pour les gagnant·es.

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21 décembre 2022

Dark Mess : un pari réussi pour No Limit et Skyggja

Le 26 novembre, Fragil s’est rendue à la soirée Dark Mess pour suivre l’événement, pour voir si les objectifs des organisateurs que nous avions interviewés étaient atteints et pour connaître le ressenti du public et des artistes. Malgré quelques couacs récurrents dans les organisations de soirées, Dark Mess a été un succès aux yeux des différent·es acteur·trices.

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24 novembre 2022

Dark Mess : un tournant pour les deux associations organisatrices de l’événement

En prévision de la soirée techno “Dark Mess” qui aura lieu le samedi 26 novembre à l’Espace Galerne de la Romagne, Fragil a interviewé Kaeser et Pinap, deux membres des associations organisatrices de l'événement : No Limit et Skyggja. Nous les avons interrogés sur leur parcours, sur la manière dont ils ont conçu l'événement et sur leurs attentes autour de cette expérience.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017