Spectacles

25 novembre 2022

Westill, un festival de stoner convivial et ambitieux

Le 19 novembre 2022 s'est déroulée la 6e édition de Westill, un festival de metal stoner qui s'est tenu dans la salle du Champilambart à Vallet. Plusieurs groupes français et internationaux ont partagé l’affiche. À cette occasion, Fragil s’est entretenu avec les organisateur·ice·s, les artistes et les festivalier·ère·s, afin d’en savoir plus sur cet événement qui attire les passionné·e·s du genre.

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24 novembre 2022

Dark Mess : un tournant pour les deux associations organisatrices de l’événement

En prévision de la soirée techno “Dark Mess” qui aura lieu le samedi 26 novembre à l’Espace Galerne de la Romagne, Fragil a interviewé Kaeser et Pinap, deux membres des associations organisatrices de l'événement : No Limit et Skyggja. Nous les avons interrogés sur leur parcours, sur la manière dont ils ont conçu l'événement et sur leurs attentes autour de cette expérience.

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22 novembre 2022

Temps mort de Jean-Philippe Davodeau : la vérité après l’épreuve de vérité

La Soufflerie de Rezé accueillait pour trois soirées, du 18 au 20 octobre, le seul en scène de Jean-Philippe Davodeau intitulé Temps mort. À la charnière entre l’autofiction théâtrale et le documentaire, ce spectacle interroge subtilement les doutes et les moyens d’action que chacun·e peut mettre en œuvre lorsqu’un·e membre de sa famille est touché·e par un cancer. L’occasion d’en savoir plus auprès de l’auteur sur le processus créatif d’un tel projet.

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22 novembre 2022

Un air des Années folles à Saint-Céré

Le festival de Saint-Céré a invité, pour son édition 2022, la compagnie Les Brigands pour deux opérettes tourbillonnantes montrant l’envie de vivre dans l’instant, malgré les stigmates d’une guerre mondiale. Le triomphe du jeu, de la musique et de l’humour !

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8 novembre 2022

MIDIMINUITPOÉSIE 2022 : le pouvoir des mots et de la musique

Octobre 2022 et c’est déjà la 22ème édition de MidiMinuitPoésie : le festival s’étend sur 4 jours dans différents lieux nantais. Il fait la part belle aux mots, mais également aux notes ainsi qu’à l’esthétique lors de lectures concerts ou performances.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017