Fragil en action

6 août 2020

Publicité, journalisme et réseaux sociaux : les 11-17 d’Orvault décryptent les médias avec Fragil

L'association Fragil est intervenue lors des 3 premières semaines de juillet pour animer des temps d'échanges et de découvertes pratiques autour de trois thématiques liées aux médias. Destinés à la jeunesse orvaltaise inscrite à l'espace jeune délocalisé, déconfinement oblige, au Gymnase de la Cholière à Orvault, ces ateliers et stages se sont déroulés dans une atmosphère détendue mais créative.

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9 juin 2020

Les ateliers confinés : dernière ligne droite avant le déconfinement !

Les ateliers qui se sont déroulés durant les deux dernières semaine de confinement ont permis de ré aborder des thèmes déjà vus. De l'initiation au journalisme, en passant par le désossage d'articles, les techniques de l'interview et les fake news, retour sur ces derniers ateliers confinés proposés par Fragil.

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12 mai 2020

Les ateliers confinés : « ça fait du bien de voir du monde »

Après le grand week-end de pâques, les ateliers en visioconférence reviennent avec bonne humeur et partage toujours au rendez vous. Cette semaine, les bases du podcast et de l'interview ont été posées et les quiz ont permi de débattre autour des fake news et des discours de haine en ligne.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017