23 janvier 2020

Une matinée autour des écrans à l’école Brassens

L'équipe de Fragil est intervenue auprès des parents de l'école George Brassens pour une conférence sur les écrans. Un temps matinal proposé le 22 janvier 2020.

Une matinée autour des écrans à l’école Brassens

23 Jan 2020

L'équipe de Fragil est intervenue auprès des parents de l'école George Brassens pour une conférence sur les écrans. Un temps matinal proposé le 22 janvier 2020.

Contacté par la fédération syndicale des familles de Nantes, Fragil est intervenue le mercredi 22 janvier 2020 à l’école George Brassens. Une dizaine de parents d’élèves s’est rendue à ce temps matinal consacré aux écrans.

Fort d’un premier temps d’échange autour des écrans et des enfants organisé par l’école il y a quelques semaines, les participantes et participants présents.es sont très intéressés.ées par le sujet de la matinée. Moins nombreux qu’à l’habitude pour ce type d’atelier, les parents étaient cependant très enclin à participer aux discussions.

La première partie de la matinée était consacrée aux usages des écrans au sein de la famille. Nous sommes partis de la pratique des parents pour glisser vers celles de enfants. Combien d’écrans y a-t-il chez vous ? Combien de temps un adulte passe en moyenne devant un écran en dehors du travail ? Autant de questions qui permettent aux participantes et participants d’entamer les discussions. Les familles ont des enfants d’âges similaires cependant leurs pratiques diffèrent. Ce temps permet alors de comparer, sans juger, les usages de chacun et chacune et de délivrer des conseils.

Afin de synthétiser les discours et les pensées, nous proposons aux parents de résumer en quelques mots les côtés positifs et négatifs des écrans. Les post-it (bleus et jaunes) sont ensuite disposés sur une table et par thématique. L’image ci dessus regroupe les principaux dangers, les principales peurs que ressentent les parents pour leurs enfants. Le contenu ainsi que l’effet d’une surexposition sur la santé demeurent les principaux points d’alerte.

L’atelier se termine avec un deuxième point, celui consacré aux recommandations « scientifiques ». Nous abordons ensemble les règles du « 3-6-9-12 » de Serge Tisseron ou encore « la règle des 4 pas » de Sabine Duflo.

L’atelier s’achève dans la convivialité et les discussions entre parents. Un troisième temps sera très certainement mis en place pour compléter cette thématique plus qu’actuelle.

Ci dessous, la présentation complète projetée lors de l’atelier :

Bref, Kyan Khojandi est talentueux

Hamlet à l’opéra : Un deuil sauvage

Curieuse de tout et surtout de l'info, Romane (se) pose beaucoup de questions. Salariée de Fragil, elle écrit sur l'éducation aux médias et la musique actuelle !

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017