4 décembre 2019

Le cyberharcèlement avec les jeunes de Ligné

Dans le cadre de la semaine de la parentalité "Enjeux de parents, parents en jeu" organisée du 12 au 16 novembre 2019, le SIVOM du secteur de Ligné a sollicité Fragil afin de mettre en place une soirée à destination des ados et des parents sur la thématique du cyberharcèlement.

Le cyberharcèlement avec les jeunes de Ligné

04 Déc 2019

Dans le cadre de la semaine de la parentalité "Enjeux de parents, parents en jeu" organisée du 12 au 16 novembre 2019, le SIVOM du secteur de Ligné a sollicité Fragil afin de mettre en place une soirée à destination des ados et des parents sur la thématique du cyberharcèlement.

Cette soirée a eu lieu le vendredi 15 novembre 2019 de 18h30 à 20h30 au local ado de Ligné.

Objectifs de la proposition

# Définir le harcèlement et le cyberharcèlement
# Se mettre dans la peau du harcelé et du harceleur
# Déterminer les bons réflexes
# Identifier les personnes ressources
# Animer cette soirée d’une façon ludique grâce aux outils de l’éducation populaire

Déroulé de la séance

. Mot d’accueil et brise-glace
. Définir le harcèlement et le cyberharcèlement
. Jeu de rôle autour du cyberharcèlement
. Atelier autour de l’identification des lieux de cyberharcèlement
. Débat mouvant pour identifier les bons réflexes, les personnes et lieux ressources . Conclusion collective

Le cyberharcèlement à la bibliothèque de Montcoutant

Conférence et café des parents à St Etienne de Montluc

Réalisateur de formation, Merwann s’intéresse à la musique, à la littérature, à la photographie, aux arts en général. De juillet 2017 à juillet 2023, il a été rédacteur en chef du magazine Fragil et coordinateur de l'association.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017