Spectacles

2 septembre 2019

« Pêcheurs de perles », dans un rêve à Saint-Céré

Serenad B.Uyar, Mark Van Arsdale et Jean-Loup Pagésy sont trois protagonistes des « Pêcheurs de perles » de Georges Bizet (1863), dans la vision particulièrement intense d'Eric Perez, présentée au Festival de Saint-Céré. Fragil les a rencontrés.

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30 juillet 2019

Motocultor 2019 : rendez-vous du 15 au 18 août à St Nolff

Cette année encore, les terres morbihannaises de Saint Nolff vont trembler. La douzième édition du Motocultor, rendez-vous incontournable des amateurs et amatrices de musiques extrêmes, se tiendra du 15 au 18 août. Tour d'horizon des nouveautés du festival.

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25 juillet 2019

Les Escales sur un rythme de samba

Après Cape Town, Détroit et Melbourne, les Escales, festival de musiques actuelles et du monde, nous proposent cette année un focus sur la ville de São Paulo. Un air de samba flottera sur l'île du Petit Maroc...

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24 juillet 2019

Le rêve du loup, un festival pas comme les autres !

Le 20 juillet 2019 a eu lieu la quatrième édition du Festival « Le rêve du loup » au sein du parc de la Moutonnerie, bel espace, derrière la Manu, avec pelouse et fontaine, enclavé dans le quartier Dalby. C’est une initiative de l’association du « Monde des barons perchés » et de la MAJ (maison d’accueil de jour) de l’association Francisco Ferrer.

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15 juillet 2019

Hellfest N°14 : le retour de noces

Ça y est, le Hellfest est passé ! Et comme d’habitude, un petit debrief est de rigueur. Un petit mot d’abord sur l’ambiance et l’organisation : toujours au top. C’est un plaisir de déambuler sur le site et de se distraire dans ce « Disney Land du Metal ». Et la musique dans tout ça ?

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11 juillet 2019

Boulevard des Airs, l’autoroute du kif !

Durant sa tournée des festivals, Boulevard des Airs a fait un arrêt à Nort-Sur-Erdre dimanche 30 Juin et a enflammé le festival La Nuit de l'Erdre ! Un public nombreux était présent pour les acclamer et Fragil y était pour vous !

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017