Spectacles

31 mars 2017

TUR-BU-DANSE !

Jeudi 30 mars, au TU Nantes. Margot prend place sur scène, dans la pénombre. La lumière s'intensifie au fur et à mesure... Une course poursuite à la recherche de l'émancipation, de son être intérieur. Le souffle court, Margot tourbillonne dans un vent de turbulences.

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24 mars 2017

Le THéâTRe aMOk au festival Turbulences

Dans le cadre du festival Turbulences qui aura lieu du 22 au 30 mars 2017 sur le campus de l'Université de Nantes, l’association THéâTRe aMOk propose une pièce issue d’une création participative avec les étudiants. Humour, gravité et sociologie sont au cœur de la pièce. Nous sommes allés à la rencontre de l’association pendant l’une de leurs répétitions.

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17 mars 2017

Entrez dans la danse

Le 18 janvier 2017, Fragil est allé déambuler dans l'antre du Château des Ducs de Bretagne. Pour dépoussiérer ces vieilles pierres marquées par l'histoire de la ville de Nantes, des nocturnes sont organisées afin de réveiller les fantômes. Ce soir-là, trois compagnies ont investi les lieux à l'occasion du Festival Flash Danse, à l'initiative du TU-Nantes. Récit et interview.

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17 mars 2017

« Doreen » au lieu unique : histoire d’un dernier soir

Inspiré par "Lettre à D.", déclaration d'amour d’André Gorz à sa femme en fin de vie, "Doreen" explore la relation d'un couple exclusif. Grandes pensées et petits riens s'entrecroisent une dernières fois dans ce salon où les spectateurs du lieu unique étaient conviés. Récit.

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10 mars 2017

« Lucia di Lammermoor » à Tours : la folie en partage

Pour sa première programmation à la tête de l’Opéra de Tours, Benjamin Pionnier a choisi, comme spectacle inaugural d’une saison passionnante, "Lucia di Lammermoor" de Gaetano Donizetti, dans la mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia, et sous sa direction musicale. La distribution, de très grande classe, se hisse à une stupéfiante vérité théâtrale !

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  • Répétitions ensemble LINKS au CCNN 02
3 mars 2017

À la Folle Journée, dansez comme vous êtes !

Quel pari fou que celui d’amener les spectateurs de la Folle Journée à danser sur une partition du compositeur contemporain Steve Reich ! C’est pourtant un défi relevé par l’ensemble musical LINKS, Sylvain Groud, chorégraphe de la compagnie MAD, et… 70 danseurs bénévoles ! Un projet en parfait accord avec le thème de la Folle journée 2017, « Le rythme des peuples », une édition consacrée à la musique de la danse.

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10 février 2017

« L’Opéra de quat’sous est d’une actualité effrayante »

Après le beau succès de « Cabaret » en 2014, Nicole Croisille et Eric Perez se sont retrouvés l'été dernier au festival de Saint-Céré. Nous les avons rencontrés, pour « L'Opéra de Quat'sous » de Kurt Weill et Bertolt Brecht, une œuvre qui trouve de troublants échos avec notre monde moderne. Ce spectacle, mis en scène par Olivier Desbordes et Eric Perez, est à voir en tournée en mars et mai 2017.

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  • redouanneharjane
25 novembre 2016

Redouanne Harjane, poète d’une époque inepte

Samedi 29 octobre, salle Paul Fort, Redouanne Harjane nous a réjouis avec l’unique représentation à Nantes de son Nouveau Spectacle. L’artiste aux multiples facettes nous a embarqués dans son univers, entre folie douce-amère et schizophrénie totale. Un spectacle à son image : rythmé, barré, poétique et rare, qui n’a laissé personne indifférent.

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  • interviewtanguymalikbordage
4 novembre 2016

Projet Loup des Steppes : l’équilibre à mi-chemin entre deux extrêmes

Le projet Loup des steppes adapté du roman de Herman Hesse et mis en scène par Tanguy Malik Bordage sera présenté au TU-Nantes, scène de recherche et de création contemporaine, du 7 au 10 Novembre 2016. Introspection d'un homme hostile à la vie moderne, misanthrope à la recherche d'un équilibre entre le corps et l'esprit, d'une plénitude difficilement atteignable. Fragil a interviewé ce jeune metteur en scène pour qui le chemin importe plus que le but. Rencontre.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017