Après 2 années sans, le carnaval de Nantes aura bien lieu et il est très attendu
Dans l’immense atelier qui abrite les chars, ça recommence à fourmiller. Les équipes peaufinent les derniers détails avant les 2 défilés prévus : celui du dimanche 3 avril à 14h30 et celui de nuit le samedi 9 avril à 21h, sans oublier le bal des enfants le mercredi 6 avril à 14h cours Saint-André avec un concert, des animations maquillage et un goûter offert.
L’exposition « L’abîme » au château des Ducs de Bretagne : comprendre les origines du racisme
[La UNE du Jour] L’exposition temporaire "L'abîme" se tient en ce moment au Musée d’Histoire de Nantes au château des Ducs. Vous pourrez y écouter des témoignages des descendants des dernières personnes mises en esclavage de Martinique et une vidéo réalisée pour l’émission «Le Dessous des Cartes».
Comment lutter contre le racisme et l’esclavage moderne ? En mars, le château de Nantes propose rencontres et spectacles pour y réfléchir.
«L’humain d’abord», ce n’est pas que le programme de Mélenchon à l’élection présidentielle. C’est aussi une réflexion en profondeur que propose le Musée d’Histoire de Nantes au château des Ducs de Bretagne. Du 3 au 27 mars, toute une programmation a été pensée pour offrir aux visiteurs une relecture de l’histoire de la traite négrière et du racisme à la lumière du présent. Avec un temps fort au moment de la semaine d’éducation et d’action contre le racisme et l’antisémitisme du 22 au 27 mars.
L’association Thouaréenne Les Fritillaires a choisi l’écologie à l’échelle locale
A l’Est de Nantes, l’association Les Fritillaires encourage les habitants de Thouaré-sur-Loire à des modes de vie plus respectueux de l’environnement.
Media Crash au cinéma le Concorde à Nantes : l’indépendance de la presse suscite le débat
La presse est-elle encore libre ou sous influence de puissances d’argent ? Cette question a été abordée lors de la séance spéciale organisée le 16 février devant une salle comble au cinéma Le Concorde. Au programme : un documentaire choc, Media Crash, et deux invités intéressants pour échanger avec le public, Laurent Mauduit de Mediapart et Benjamin Peyrel de Mediacités.
«Ose ton futur» : d’un lycée de banlieue à une grande école, Cédric François s’est «accroché»
Cédric François est aujourd’hui directeur des crédits à la Caisse d’épargne Bretagne Pays de la Loire. Il fait partie du comité directeur et manage une équipe de 40 personnes. Une belle réussite pour celui qui a grandi à Argenteuil, ses premières années dans la cité du Val d’Argent.
«Ose ton futur» : Anne-Sophie Maure de Lima a réussi grâce à un « travail acharné »
Rien ne prédestinait Anne-Sophie Maure de Lima à devenir l’une des directrices du CHU de Nantes. C’est l’école de la République qui lui a permis de s’élever au dessus de la condition modeste de ses parents. Aujourd’hui, elle revendique son parcours pour en faire un exemple. Elle est la trésorière d’une association qui fait la promotion de l’excellence en Pays de la Loire et qui organise son 1er évènement à Nantes le 26 février, «Ose ton futur».
«Ose ton futur» un évènement destiné aux élèves de collège et lycée le 26 février à Audencia
Vous êtes élèves de collège ou de lycée. Vous hésitez à vous engager dans des études supérieures. Vous n’avez pas forcément le bon carnet d’adresse pour réussir. Vous redoutez l’échec. Cet évènement organisé par l’association Excellence Pays de la Loire devrait vous intéresser.
Le podcast des médias invisibles
Entre le 31 janvier et le 4 février, Anna, élève de 3ème était en stage chez Fragil. Pendant une semaine elle a pu découvrir les activités de l'association et produire une revue de presse sous forme de podcast. Cet épisode est dédié aux "médias invisibles".
Podcast : Le journalisme n’est pas qu’un métier !
Je suis Audrey, étudiante au centre Nantais de journalisme. J'aime comprendre les gens et la vision du monde qui les anime, ce qui les pousse à prendre certaines initiatives ou à avoir certaines opinions sur un sujet donné. C'est pourquoi durant mon stage de janvier chez Fragil, j'ai souhaité en apprendre plus sur la philosophie de l'association en interrogeant ses trois salariés, François-Xavier, Merwann et Romane, sur leur conception du journalisme. J'ai confronté leur vision des choses avec celles de trois intervenants au CNJ, journalistes de profession: Cyril Lefèvre, Xavier Bodin-Hullin et Edouard Chevalier.
L'édito
Touche pas à mon info !
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017