Société

5 mai 2023

Le public de retour dans les lieux culturels

Dans le cadre de mon stage de 4ème avec l’équipe de Fragil, j’ai interrogé, le 3 mai 2023, six lieux culturels nantais dans le but de savoir s’ils avaient retrouvé leur public après le Covid, malgré l’explosion des plateformes de streaming. Généralement, après quelques semaines, les gens sont revenus.

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20 avril 2023

Le projet Doulon-Gohards, le triomphe de la nature domestiquée

Une étude pilotée par la Métropole effectuée par deux cabinets de naturalistes a permis d’identifier les espèces présentes et d’évaluer les impacts du projet d’aménagement du quartier Doulon-Gohards sur elles. Des stratégies de compensation sont prévues par les aménageur·euses.

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13 avril 2023

Pour lutter contre les stéréotypes sur leur génération, des résident·es de FJT créent « La presqu’île s’exprime »

Entre janvier et mars 2023, Fragil s'est rendue aux résidences jeunes actifs de Guérande et La Baule afin d'accompagner de jeunes travailleur·euses dans la réalisation d'un podcast. Ce projet de création de contenus audio s'articule autour de la thématique de la jeunesse, il est issu du projet M'ta différence porté par l'APHJ (Association presqu'île Habitat Jeunes).

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5 avril 2023

Assises du journalisme 2023 : Fragil nommée, mais pas récompensée

Le mardi 28 mars, Fragil s’est rendue aux assises du journalisme à Tours pour défendre son projet de création d’un média luttant contre la haine en ligne au lycée Nicolas Appert face à deux autres concurrents dans la catégorie « école » des prix EMI. À la clé : un titre et 1500 euros pour les gagnant·es.

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23 mars 2023

Le carnaval de Nantes au patrimoine immatériel : à quoi ça sert ?

La nouvelle est tombée le 16 février. Le Ministère de la Culture a inclus le carnaval de Nantes à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel comme une quinzaine d’autres carnavals en France. Quelle est la portée de cette notification ? Quels changements cela implique ? Nous allons vous l’expliquer.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017