Société

  • Ali devant un logement nantais
1 février 2024

Jeunes et racisé·es, la recherche de logement à Nantes a été un combat

Alors que la recherche de logement dans les grandes villes est déjà complexe pour les jeunes en France, les témoignages d’Hamidou, Ali, Mélanie et Stanley, quatre jeunes racisés, nous mettent face à une autre réalité. Entre discriminations subtiles et préjugés tenaces, leurs recherches d’appartement à Nantes se sont avérées compliquées.

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24 janvier 2024

Blocage à la fac de Nantes contre la loi asile et immigration

Ce mercredi matin, un blocage du campus Tertre de l'Université de Nantes est en cours suite à une assemblée générale tenue la veille. Plusieurs dizaines de militant·e·s, principalement des étudiant·e·s de l'agglomération nantaise sont sur place pour barricader les entrées des différents bâtiments et essayer d'organiser un mouvement contre la loi asile immigration.

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  • Antoine Leborgne, programmateur de l'Agronaute
19 janvier 2024

L’Agronaute, au cœur des transitions écologiques et sociales

Rencontre avec Antoine Leborgne, programmateur de l'Agronaute, une ferme urbaine où se mêlent transitions écologique, sociale et défis à relever... En accueillant aussi bien des banquier·es en séminaire que des salarié.e.s en reconversion, ce lieu permet de renouer avec du "concret".

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017