Arts visuels

27 octobre 2017

Depardon fait salle comble avec 12 jours

La séance affiche complet depuis la veille. Le photographe et réalisateur Raymond Depardon est au Katorza ce mardi soir pour présenter son dernier film en avant-première. Après San Clemente et Urgences, il replonge dans l’institution hospitalière avec 12 jours. L’occasion pour lui de réunir ses deux sujets de prédilection : la psychiatrie et l’appareil judiciaire.

LA SUITE...

6 octobre 2017

Les Belles Histoires de la cité nantaise…

Cela résonne comme un air de BD oubliée ! Semblant faire écho aux belles Histoires de l’Oncle Paul - Vous souvenez-vous de ces planches de BD historiques qui berçaient les Spirous des années 50 ? Le 9ème art fait peau neuve et s’amuse aujourd’hui à revisiter l’Histoire des villes. A l’instar de ses ancêtres belges, la collection Petit à Petit sort le premier tome de "L’histoire de Nantes en BD" ce vendredi 6 octobre. C’est une manière originale de découvrir Nantes et son passé, ainsi que des pans de son histoire méconnus. Ce premier tome permet de découvrir l’histoire de Nantes en partant de l’Antiquité (l’An 21) jusqu’aux prémices du 15ème siècle.

LA SUITE...

15 mai 2017

« Aux origines du surréalisme » : les quatre cent coups

Fragil a visité l’exposition intitulée "Aux origines du surréalisme. Cendres de nos rêves", qui se déroule jusqu'au 28 mai 2017 au Château des Ducs de Bretagne. Une médiatrice nous a guidés sur les pas de quatre jeunes Nantais – Jacques Vaché, Eugène Hublet, Pierre Bisserié et Jean Sarment – qui furent par leur état d’esprit et leurs productions les précurseurs du surréalisme.

LA SUITE...

24 février 2017

Clément Pascaud et l’entre-deux mondes

Fragil a rencontré Clément Pascaud, jeune metteur en scène, à l'occasion de sa première création autour du texte « Juste la fin du monde » signé Jean Luc Lagarce. Présenté au TU Nantes du 1er au 4 février 2017, le spectacle a fait salle comble.

LA SUITE...

9 décembre 2016

Saïd Bouftass : de l’esthétisme au combat sociétal

Saïd Bouftass, plasticien, écrivain, enseignant-chercheur, philosophe et créateur de l’école de pensée de la phénomorphologie, était l’invité de l’Université de Nantes. En résidence à la maison de quartier des Dervallières, du 21 novembre au 4 décembre, il est allé à la rencontre des habitants, chercheurs et artistes. Nous en avons profité pour le rencontrer.    

LA SUITE...

  • René Magritte, La trahison des images, 1929, © Photothèque R. Magritte / Banque d'Images, Adagp, Paris, 2016
2 décembre 2016

Magritte, la philosophie de l’invisible réalité

Une chose est sûre : la renommée du peintre belge, René Magritte, n'est plus à faire. Protagoniste reconnu du mouvement surréaliste, le Centre Pompidou lui consacre une rétrospective jusqu'au 23 janvier 2017. « La trahison des images » met en exergue l'étroitesse du lien entre ses œuvres et sa passion pour la philosophie. Immersion dans les méandres de l'inconscient poétique, d'un artiste à la pensée faussement simpliste.

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017