Romane Tirel

Curieuse de tout et surtout de l'info, Romane (se) pose beaucoup de questions. Salariée de Fragil, elle écrit sur l'éducation aux médias et la musique actuelle !

9 novembre 2021

Une journée à l’école Robert Doisneau de Riaillé

Le vendredi 1er octobre, l'association Fragil a été sollicitée pour animer une série d'ateliers à l'école Robert Doisneau de Riaillé. De la grande section au CM2, les élèves ont pu assister à des ateliers d'éducation aux média adaptés à leurs âges, menés par l'animatrice de Fragil.

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30 juillet 2021

Les jeunes du foyer Jeanne Bernard créent leur compte Instagram

Du 21 au 23 juillet, les jeunes du foyer Jeanne Bernard de Saint-Herblain ont accueilli la salariée de Fragil pour une série d'ateliers. Sur trois après-midi le petit groupe a pu ainsi découvrir les bases du journalisme et créer un compte Instagram dédié à la vie du foyer.

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12 novembre 2020

Une journée avec les volontaires de l’AFEV

Le 29 octobre 2020, Fragil a animé des ateliers d'éducation aux médias en direction des volontaires en service civique de l'AFEV. L'association a sollicité Fragil pour animer cette journée autour de deux thèmes principaux, le cyberharcèlement et les réseaux sociaux.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017