Romane Tirel

Curieuse de tout et surtout de l'info, Romane (se) pose beaucoup de questions. Salariée de Fragil, elle écrit sur l'éducation aux médias et la musique actuelle !

  • Maxi Obexer
31 mars 2017

Briser les frontières

Fragil a rencontré Maxi Obexer, dramaturge invitée en résidence dans le cadre du projet « Création & Crise ». Deux spectacles, explorant les problématiques des migrations européennes, sont nés de ce travail. Ils étaient présentés lors du festival Turbulences au TU Nantes le mercredi 29 mars 2017.

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31 mars 2017

TUR-BU-DANSE !

Jeudi 30 mars, au TU Nantes. Margot prend place sur scène, dans la pénombre. La lumière s'intensifie au fur et à mesure... Une course poursuite à la recherche de l'émancipation, de son être intérieur. Le souffle court, Margot tourbillonne dans un vent de turbulences.

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29 mars 2017

Se dorader la pilule au soleil

A l'occasion du festival Turbulences organisé au Théâtre Universitaire de Nantes, La Dorade Lab' a investi la Stratosphère. Rencontre avec les fondateurs de cette association qui nous explique le projet et nous invite à réinvestir l'espace public pour plus de solidarité et de vie dans ces lieux qui nous appartiennent, à nous aussi.

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24 février 2017

Clément Pascaud et l’entre-deux mondes

Fragil a rencontré Clément Pascaud, jeune metteur en scène, à l'occasion de sa première création autour du texte « Juste la fin du monde » signé Jean Luc Lagarce. Présenté au TU Nantes du 1er au 4 février 2017, le spectacle a fait salle comble.

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  • Les Sales Gosses
23 décembre 2016

Nantes : portraits de bars

Toujours la même rengaine, on a envie d'aller boire un verre entre copains mais où aller ? Fragil est parti à la rencontre de ces hommes et femmes qui ont créé un lieu à l'identité forte, à l'esprit convivial, dans lequel il est bon de se retrouver avec ses proches. Voici la liste (non-exhaustive) des bars, cafés et restaurants à découvrir à Nantes et ses alentours.

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  • conf-gest
2 décembre 2016

Je lutte donc je suis

L'Université Populaire de Nantes organise, chaque mois, des conférences gesticulées. Ce concept créé par Franck Lepage s'est développé dans la région nantaise ces trois dernières années. Rémi Segret, militant engagé, en est à l'initiative. Rencontre.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017