Dany Tougeron

Animal journalistique curieux en service civique pour Fragil, je me passionne pour l’actualité du microcosme nantais afin d'en épier les nuances loin du manichéisme.

7 décembre 2018

Guillaume Meurice : la satire chevillée au corps

L’espace culturel du Champilambart de Vallet accueillait, vendredi 16 novembre, le spectacle « Que demande le peuple » de l’humoriste Guillaume Meurice. Dans un spectacle déjà bien rodé et joué pour la 450ème fois ce vendredi soir, l’humoriste a déployé son talent et son humour de manière magistrale.

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5 décembre 2018

La vie privée à l’heure des enceintes connectées

Les enceintes connectées envahissent les magasins. Google, Amazon ou encore Apple ont développé leur propre appareil. Quelles sont les dérives possibles pour nos données personnelles et comment se protéger au maximum face à ces nouveaux outils ?

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4 décembre 2018

Les enseignant(e)s du réseau art’ur en formation avec Fragil

Fragil a accueilli pendant trois jours seize enseignantes et enseignants du réseau art’ur, réseau régional d’action culturelle des établissement agricoles de la région. Ces professionnel(le)s sont venu(e)s dans nos locaux dans le but d’échanger sur les nouvelles pratiques numériques et les réseaux sociaux. Au cours de ces trois jours nous avons évoqués avec eux de nombreux sujets, récapitulatif journée par journée.

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6 novembre 2018

Les jeunes de Mauves-sur-Loire mènent l’enquête sur les métadonnées

Mardi 30 octobre, Fragil s’est rendu à l’espace jeunes de Mauves sur Loire afin d’animer pendant trois heures un atelier autour des métadonnées face à une dizaine de participants et participantes. Ce projet co-financé par le Conseil Départemental et la DRDJSCS rentre dans le cadre de l'action d'éducation aux médias menée au quotidien par l'association Fragil.

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29 octobre 2018

Tourista et la « quête » de Tanguy Malik Bordage

Dans un spectacle qu’il décrit comme « tragique mais profondément drôle aussi », Tanguy Malik Bordage revient au devant de la scène nantaise avec Tourista, son nouveau spectacle qu’il présentera pour la première fois le jeudi 08 Novembre au TU.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017