9 octobre 2024
Amélie, une Normande entre Angers et Nantes
Vivant dans plusieurs villes à la fois, Amélie est tombée cet été sous le charme de Nantes, qu’elle apprécie pour ses lieux culturels parfois insoupçonnés.
Vivant dans plusieurs villes à la fois, Amélie est tombée cet été sous le charme de Nantes, qu’elle apprécie pour ses lieux culturels parfois insoupçonnés.
Tout droit arrivée de Paris où elle a vécu les 15 dernières années, Amandine est à Nantes depuis seulement 7 mois. Pourtant, sa connaissance du calendrier culturel et son ancrage dans le quartier révèlent plutôt une femme capable de trouver toutes les occasions pour faire des rencontres et de s’imprégner de l'imaginaire nantais.
Berrichonne d'origine ayant pas mal vadrouillé, Émeline a emménagé à Nantes il y a deux ans pour des raisons professionnelles. Sa curiosité et son envie de découvrir Nantes autrement l'ont fait rejoindre l'équipe des rédacteurices bénévoles de Fragil pour pour cette nouvelle saison.
À l'image de sa "to-do-list", de cet été, le parcours de Marion "ne fait que de s'allonger". Hier chargée de production dans l'audiovisuel et aujourd'hui journaliste pour Fragil, cette rennaise d'origine aime "la nouveauté", et n'a de cesse de sortir de sa zone de confort.
Nantais depuis son enfance, François-Xavier a pu arpenter le quartier du Bouffay où sa mère tenait le bar du Triskell devenu le Hopopop Café. Entré chez Fragil il y a 7 ans, il a pris la tête de la rédaction depuis l’année dernière. Le quarantenaire, installé à Carquefou, se dit très attaché à Nantes où il travaille et y fait une majorité de ses activités. Passé par Paris puis Rennes, François-Xavier apprécie la dualité de la ville : entre douceur de vivre et foisonnement culturel.
Correspondant depuis 30 ans au quartier des Dervallières, cet ancien professeur d'anglais est le "témoin vivant", de l'évolution de ce quartier. Présent ce samedi à la Fabrique en Scène pour une table ronde organisée par Fragil sur le thème "Informer et s'informer dans les quartiers prioritaires". Jean Le Menn témoigne de son expérience.
À l’occasion de la douzième édition des Géopolitiques de Nantes, l’association Les Autres Possibles organisait un atelier de décryptage sur les médias du groupe Bolloré et leur propagande au service de l’extrême droite. Grâce à des jeux interactifs, une douzaine de participant·e·s ont approfondi leur connaissance des dangers liés à la concentration des médias et de leur impact sur l’opinion publique.
Originaire de Longjumeau c’est il y a 3 ans maintenant que Manoj est arrivé à Nantes. Naviguant dans son quotidien entre militantisme et cultures, le portrait d’un homme déterminé et passionné en pleine réflexion sur sa volonté d’évoluer dans le journalisme
Lamine Ndiaye, de ses combats sur les réseaux sociaux aux méandres de sa personnalité, le portrait d'un bénévole naviguant entre cultures et convictions.
Clara, 21 ans, étudiante en licence d’information communication, se prépare à intégrer un master en journalisme. Originaire de Nantes, cette future journaliste polyvalente et ouverte d’esprit nous partage sa passion pour sa ville et son engagement pour l’actualité.
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017