7 novembre 2023

Anouck around the world

Du haut de ses 19 ans, Anouck Fily est passé par Paris, les Emirats Arabes Unis et Nantes. Elle adore la cuisine, le tennis et la BD mais surtout le journalisme. Anouck effectue actuellement une licence information-communication dans l'objectif d'être plus tard journaliste.

Anouck around the world

07 Nov 2023

Du haut de ses 19 ans, Anouck Fily est passé par Paris, les Emirats Arabes Unis et Nantes. Elle adore la cuisine, le tennis et la BD mais surtout le journalisme. Anouck effectue actuellement une licence information-communication dans l'objectif d'être plus tard journaliste.

Anouck Fily a 19 ans, elle est nantaise depuis bientôt 6 ans. Elle grandit jusqu’à ses 10 ans à Paris dans le 17ème, puis déménage au Moyen-Orient où elle passe 4 ans. Arrivée à la cité des ducs en 2018, elle y découvre la vie nantaise, l’autonomie et bien sûr, la vie la nuit ! Vous la croiserez d’ailleurs, peut être la nuit dans les bars du quartier de Bouffay, sur les bords de l’Erdre, à « La Canaille », mais surtout au « Café du passage » qu’elle chérit particulièrement.

Plus sérieusement, elle effectue une licence Information Communication à l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) de Nantes où elle est actuellement en deuxième année de licence. Une fois sa licence en poche, elle aspire à un master en journalisme. Cette volonté d’être journaliste s’explique par ses nombreux déplacements et voyages. Elle se rend notamment au Sri Lanka en 2017. Une mobilité récurrente, qui, en plus de lui avoir fait apprendre l’arabe et l’anglais, aura contribué à son éveil culturel et à son intérêt pour l’histoire et la géopolitique.

En lien avec ces mêmes thèmes, elle est fan de « TOPO », une revue dessinée décrivant l’actualité internationale. Elle a d’ailleurs effectué un stage chez « TOPOREVUE » qui n’est autre que l’éditeur de la fameuse bande dessinée, « Les Algues Vertes ». Vous l’aurez compris, Anouck adore dévorer les bandes dessinées. Elle est aussi experte en cuisine et concocte focacchia et macarons comme personne. Une autre de ses passions est le tennis. Elle commence à jouer au tennis en club à 4 ans et elle le pratique aujourd’hui pour le plaisir.

En attendant de la défiez au tennis, en cuisine ou sur sa culture BD…lisez plutôt ses articles !

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Numa, originaire de Rezé, entretient un lien indéfectible avec Nantes, sa ville natale. Amateur de sport, il vibre au rythme du FC Nantes à la Beaujoire. Sa passion pour la culture se nourrit grâce aux manifestations culturelles nantaises tel que, le Festival des Utopiales. Nantes est pour lui une source inépuisable d'inspiration et de découvertes.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017