9 novembre 2023

Sarah et Nantes : un coup de cœur

Après un parcours de formation et un début de carrière l’ayant fait passer par Poitiers, Toulouse puis Paris, Sarah a déposé ses valises à Nantes depuis 5 ans. Entrepreneure en communication et événementiel, originaire d’Angoulême, elle apprécie beaucoup la capitale des Pays de la Loire et ne semble pas avoir dans l’idée d’en partir !

Sarah et Nantes : un coup de cœur

09 Nov 2023

Après un parcours de formation et un début de carrière l’ayant fait passer par Poitiers, Toulouse puis Paris, Sarah a déposé ses valises à Nantes depuis 5 ans. Entrepreneure en communication et événementiel, originaire d’Angoulême, elle apprécie beaucoup la capitale des Pays de la Loire et ne semble pas avoir dans l’idée d’en partir !

Personnalité curieuse, créative, ouverte d’esprit et sociable, Sarah aime les rencontres et les découvertes. C’est donc avec passion qu’elle raconte sa découverte de Nantes.
Pour Sarah, Nantes est une ville accueillante et artistique, idéale pour sa pratique professionnelle. Ni trop grande ni trop petite, elle y trouve des lieux culturels avoisinant des ateliers de créateur·ices variés et des espaces verts foisonnants.
Plus à l’aise à pieds qu’à vélo dans le trafic routier, Sarah apprécie beaucoup la beauté du centre ville fleuri, ainsi que les bords de la Loire et de l’Erdre, où elle a le sentiment de se perdre dans la nature.
Aussi, elle se rend à beaucoup de concerts et d’événements culturels, et elle trouve « qu’il y a toujours quelque chose à faire ! ».
Selon Sarah, Nantes est ouverte d’esprit, culturelle, humaine, et la rencontre y est facile, ce qui est très important pour elle et pour son métier.

Psycho-sociologue de formation, elle apprend, au cours de ses premiers boulots, la communication et la gestion de projet. Cheffe de projet vidéo à Paris, elle se passionne à encadrer des missions d’animation vidéo et à organiser et encadrer des tournages.
Lancée en free-lance en 2017, arrivée à Nantes en 2018, elle met à profit les rencontres qu’elle fait sur place pour rejoindre La Kahute, collectif rassemblant de nombreux métiers créatifs. À leurs côtés, elle développe ses propres pratiques créatives via la sérigraphie, la risographie ou encore les arts textiles, par exemple.

En tant que rédactrice chez Fragil, Sarah souhaite pouvoir dresser les portraits de personnalités créatives, passionnantes et engagées dans des projets locaux et d’intérêt collectif. Elle aimerait, par exemple, pouvoir faire découvrir le travail d’associations luttant contre les violences sexistes, présenter des lieux engagés pour la limitation des déchets dans une démarche sociale et écologique, ou encore raconter l’histoire de groupes d’artistes alternatifs et féministes.

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Léa, la bienveillance comme mode de vie

Multi-passionné, à l’écoute et touche à tout, il adore se nourrir des gens qu’il rencontre et partager ce qu’il pourra en retour, toujours avec ludicité. Ce fin connaisseur du hip-hop nantais – qui allait déjà à des concerts du haut de ses 16 ans– et designer de métier affectionne sa ville natale et aime en faire découvrir les nombreuses facettes.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017