Arts visuels

14 décembre 2020

« Deux », ou l’amour par-dessus tout !

« Deux » de Filippo Meneghetti a été l’un des chocs de l’année 2020 au cinéma. Ce film bouleversant représente la France aux Oscars 2021 : Une énorme nouvelle, chargée de puissants symboles !

LA SUITE...

25 novembre 2020

Être chorégraphe au temps du covid

Contrairement au premier confinement, le monde de la danse peut continuer les répétitions malgré la fermeture des salles au public. Mardi 24 novembre, le gouvernement a annoncé une réouverture des lieux culturels le 15 décembre. C’est un véritable soulagement pour tous les acteurs du milieu. Mais les reports et annulations des pièces ont impactés durement la création et la diffusion des pièces. Fragil s’est intéressé au travail en temps de crise de deux chorégraphes nantais : Louis Barreau de la compagnie homonyme et Hervé Maigret de NGC25.

LA SUITE...

26 octobre 2020

“Ainsi soient-elles” Le collectif d’artistes qui sort des diktats

L’exposition “Ainsi soient-elles” s’est tenue du 1er au 13 septembre 2020 à la galerie Rive de Loire à Ancenis. Ce projet collectif d’artistes s’est donné pour objectif d’apporter un regard croisé sur le corps des femmes, partant du constat que les corps sortant du diktat “jeune et mince” ne sont pas assez représentés.

LA SUITE...

13 octobre 2020

ADN de Maïwenn, la quête de soi

ADN, le nouveau film de Maïwenn après cinq ans de silence depuis Mon Roi (2015), sortira en salles le 4 novembre. Du deuil à la quête identitaire, il questionne la transmission et ce qui fait famille. Une belle réalisation mais parfois un peu brouillonne.

LA SUITE...

29 septembre 2020

La Nuée, le fléau au XXIe siècle

La Nuée, premier long-métrage du réalisateur Just Philippot, labellisé Cannes 2020, sortira en salles le 4 Novembre 2020. C’est un beau film qui marque le renouveau du film français de genre, sensible, émouvant et dérangeant à la fois malgré une fin un peu poussive.

LA SUITE...

22 septembre 2020

Josep, la résistance par le dessin

Le 30 septembre, Josep le film d’animation d’Aurel labellisé Cannes 2020 sortira en salles. En s’appuyant sur la vie du dessinateur de presse Josep Bartoli (1910-1995), il met en lumière le traitement des réfugiés du franquisme par la France à la fin des années 30 et révèle la force que peut revêtir le dessin de presse comme témoignage et acte de résistance.

LA SUITE...

8 septembre 2020

« Nous sommes les nouvelles chimères », cinquante minutes de Black Metal, de flammes et d’utopies

Le jeudi 24 septembre 2020 à 20h30 à Nantes, le documentaire « Nous sommes les nouvelles chimères, histoire d’un aller et retour aux feux de Beltane » sera projeté en avant première internationale dans le cadre de l’Absurde Séance au cinéma Le Katorza. C’est à cette occasion que nous avons interviewé le réalisateur Mathias Averty qui a immortalisé avec son équipe la dernière édition du festival breton en 2019.

LA SUITE...

6 mars 2020

FilmmakErs, le documentaire de Julie Gayet et Mathieu Busson, libère la parole des femmes réalisatrices

Le mercredi 4 mars, le cinéma Gaumont de Nantes a reçu l’actrice et productrice Julie Gayet ainsi que Mathieu Busson venus présenter leur documentaire intitulé « FilmmakErs ». On y découvre des réalisatrices connues et moins connues du monde entier qui témoignent de leurs expériences de femmes dans le monde du cinéma. Le chemin semble encore long pour que les femmes se fassent une place au soleil dans une industrie encore bien dirigée et codée par la gent masculine.

LA SUITE...

9 décembre 2019

« Vivre, c’est déjà résister »

Le 6 novembre, le film « Le char et l’olivier : une autre histoire de la Palestine » sortait dans les salles. Récit bouleversant de ce que nous connaissons plus communément comme le conflit israélo-palestinien. Roland Nurier, réalisateur du documentaire, témoigne de l’Histoire de la Palestine, avec son regard, véritable, dénonciateur et touchant. Et les critiques font l’unanimité : documentaire pédagogique, il est une véritable prise de conscience d’une dualité clamée qui n’existe pas.

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017