Olympe Dupont

Curieuse du monde qui m'entoure et passionnée d'art, j'ai l'envie de vous partager mes découvertes et mes coups de cœurs à travers mes articles.

16 mai 2019

Caballero & JeanJass ont retourné Stereolux

Le 26 avril dernier, Stereolux accueillait Caballero & JeanJass, duo incontournable du rap belge. C’est sans aucunes difficultés qu’ils ont réussi à retourner la foule sur les sons de leur trilogie d’albums "Double Hélice".

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11 février 2019

Nantes : un Zénith à 1000°C

Après avoir rempli Stereolux l'an dernier et pour promouvoir son dernier album « Jeannine », Lomepal s'est produit au Zénith le 5 février dernier. Un concert enflammé !

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15 janvier 2019

19 janvier : Orelsan au Warehouse

Depuis la sortie de son dernier album "La Fête est Finie", Orelsan enchaîne les concerts dans toute la France et à l'étranger. Il annonce cinq dates en club avant quelques mois de pause. Parmi celles-ci : le samedi 19 janvier au Warehouse.

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15 novembre 2018

Odezenne met le feu à Stéréolux

Odezenne entame une tournée 2018-2019 à l’occasion de la sortie de leur dernier album « Au Baccara ». La première date est à Stéréolux le jeudi 8 novembre, un départ de tournée marquant pour le trio.

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12 novembre 2018

Partez en mission pour John Doe

En plein centre-ville de Nantes se trouve un bâtiment un peu surprenant, l’agence John Doe. Inutile de chercher à voir ce qu’il s’y cache, l’extérieur ne laisse rien paraître. Pour le découvrir, sonnez et vous serez accueilli par l’un des agents pour relever l’une des trois missions.

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6 novembre 2018

Cœur de pirate : un concert rempli d’émotions

Le 1er juin dernier, Béatrice Martin, plus connue sous le nom de Coeur de Pirate, sortait son album “En cas de tempête, ce jardin sera fermé”. Après être montée sur scène dans de nombreuses villes, elle a achevé sa tournée en France le 30 octobre à Stereolux dans un concert fort en émotion.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017