15 novembre 2018

Odezenne met le feu à Stéréolux

Odezenne entame une tournée 2018-2019 à l’occasion de la sortie de leur dernier album « Au Baccara ». La première date est à Stéréolux le jeudi 8 novembre, un départ de tournée marquant pour le trio.

Odezenne met le feu à Stéréolux

15 Nov 2018

Odezenne entame une tournée 2018-2019 à l’occasion de la sortie de leur dernier album « Au Baccara ». La première date est à Stéréolux le jeudi 8 novembre, un départ de tournée marquant pour le trio.

La première partie était assurée par Moussa, artiste que l’on retrouve d’ailleurs en featuring avec Odezenne sur le morceau « James Blunt ». Le public a directement adhéré avec les musiques proposées et l’ambiance installée par le chanteur et musicien. Connu pour son morceau « Cabrioli », Moussa partagera certainement de nouveaux titres dans les mois à venir ou à la fin de sa tournée avec Odezenne.

Odezenne continue à nous surprendre au fil des albums avec un style unique et des morceaux hétérogènes. Si le trio est associé au rap, au vu des premiers morceaux qu’ils ont sorti, l’album « Au Baccara » est aussi composé de morceaux techno ou plus électro, mais toujours très poétiques. Sur scène, l’énergie des artistes se fait ressentir et se reflète dans le public. Le trio de potes prend du plaisir à performer devant un public nombreux et réactif.

Le groupe parvient à créer un espace hors du temps grâce à une scénographie très réussie, avec de nombreux jeux de lumière qui changent en fonction des morceaux. Les couleurs et les effets permettent au public de plonger davantage dans l’univers des artistes.

C’est donc une première date réussie pour Odezenne qui a su combler le public en partageant leur musique et leur style. Le groupe lui-même avait du mal à quitter la scène tant il a pris du plaisir. Jacques quitte d’ailleurs le public en disant : « C’était le meilleur dépucelage de ma vie ! »

Alain Chamfort, 50 années d’élégance

Fabuleux Fabrice

Curieuse du monde qui m'entoure et passionnée d'art, j'ai l'envie de vous partager mes découvertes et mes coups de cœurs à travers mes articles.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017