29 janvier 2019

Orelsan remplit le Warehouse pour son dernier showcase

Après Bordeaux le 12 janvier, Orelsan a choisi Nantes pour son dernier showcase ! C'est un public nombreux qui était au Warehouse samedi dernier pour accueillir le rappeur.

Orelsan remplit le Warehouse pour son dernier showcase

29 Jan 2019

Après Bordeaux le 12 janvier, Orelsan a choisi Nantes pour son dernier showcase ! C'est un public nombreux qui était au Warehouse samedi dernier pour accueillir le rappeur.

La première partie de la soirée était assurée par Pedro Le Kraken, beatmaker et performeur MPC. L’artiste nantais a l’occasion de tourner dans toute la France pour se produire. Et, si ce n’était pas la première fois qu’il était à l’affiche du Warehouse, passer avant Orelsan lui a permis d’atteindre et conquérir une nouvelle audience.

C’est alors un public déchaîné qui a accueilli Orelsan, Ablaye et Skread sur scène.

Orelsan enflamme la salle avec les sons marquants de son dernier album comme « Basique » mais aussi avec des classiques que tout le monde connaît par cœur, ou encore des nouveautés de l’Épilogue de son dernier album « La fête est finie ». Le public saute, chante, est connecté à l’artiste et un fan intervient pendant « Rêves Bizarres » pour faire le couplet de Damso. On ressent un réel échange entre Orelsan et la foule.

Il nous l’a montré lors de ses derniers concerts, Orelsan sait mettre l’ambiance et a le soutien de son équipe pour faire bouger la foule, notamment Ablaye qui intervient toujours sur le morceau « Basique » pour faire danser le public. Lors de ce concert, le rappeur teste également des nouveaux morceaux qu’il n’a pas encore eu l’occasion de faire souvent en live comme « Dis-moi », tout droit sorti de l’Epilogue.

Après environ une heure de live, l’artiste quitte la scène sous les applaudissements d’un public conquis.

Pour les adeptes de Rap Français, retrouvez Koba LaD au Warehouse le 26 janvier, et pour ceux qui aimeraient voir ou revoir Orelsan, rendez-vous dès juin dans les festivals !

Article co-produit avec Julie Milcent.

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Curieuse du monde qui m'entoure et passionnée d'art, j'ai l'envie de vous partager mes découvertes et mes coups de cœurs à travers mes articles.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017