13 mars 2019

Acid Arab : un voyage oriental au Warehouse

Le grand retour d'Acid Arab à Nantes, c'était le 1er mars ! Entre techno et musique orientale, le duo a lâché un set incroyable au Warehouse.

Acid Arab : un voyage oriental au Warehouse

13 Mar 2019

Le grand retour d'Acid Arab à Nantes, c'était le 1er mars ! Entre techno et musique orientale, le duo a lâché un set incroyable au Warehouse.

Acid Arab a fait un arrêt à Nantes avant de repartir pour une multitude de concerts dans toute l’Europe (Suisse, Danemark, Suède, Royaume-Uni…). Depuis leur existence, le groupe s’est produit un peu partout dans le monde et envoute le public à chacun de ses passages.

Pour se décrire, il parle d’une rencontre : « Ce n’est pas une fusion, ce n’est pas un mix non plus, c’est une rencontre entre deux cultures ». Avec leur électro-orientale, ils assurent des DJ sets hypnotiques et font voyager les foules jusqu’en Orient, uniquement grâce à leur musique.

C’est à la suite du warm-up de C.H.I.C.H.I que Guido Minsky et Hervé Carvalho, aka Acid Arab, sont entrés en scène devant un public chaud. Devant les platines, le duo a alterné les rythmes pour faire trembler la salle. La foule était en transe et les esprits quittèrent, le temps de deux heures, le Warehouse pour participer au voyage avec les deux artistes.

 

Pour clôturer la soirée, Quentin Schneider a pris la suite avec un set aux sonorités techno/house pour ambiancer la foule jusqu’au lever du jour.

Article co-produit avec Julie Milcent

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Curieuse du monde qui m'entoure et passionnée d'art, j'ai l'envie de vous partager mes découvertes et mes coups de cœurs à travers mes articles.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017