11 février 2019

Nantes : un Zénith à 1000°C

Après avoir rempli Stereolux l'an dernier et pour promouvoir son dernier album « Jeannine », Lomepal s'est produit au Zénith le 5 février dernier. Un concert enflammé !

Nantes : un Zénith à 1000°C

11 Fév 2019

Après avoir rempli Stereolux l'an dernier et pour promouvoir son dernier album « Jeannine », Lomepal s'est produit au Zénith le 5 février dernier. Un concert enflammé !

Très attendu après Flip, l’album Jeannine, sorti le 7 décembre 2018, a conquis les fans ! C’est donc sans surprise que 8 000 personnes attendaient Lomepal au Zénith de Nantes.

La première partie était assurée par Vladimir Cauchemar, une bonne surprise pour les spectateurs qui connaissaient, pour la plupart, déjà l’artiste. Il a enchaîné ses sons et déchaîné les foules, toujours avec son masque qui le caractérise. Lomepal ne pouvait rêver mieux pour chauffer la salle ! Son nom ne vous dit rien ? Peut-être qu’au visionnage de ce clip, ça vous reviendra !

Après 45 minutes de performance par Vladimir Cauchemar, Lomepal arrive sur scène sur son célèbre single « 1000°C », aujourd’hui certifié single d’or. Il enchaîne les morceaux de son dernier album, mais aussi les plus marquants de Flip ou encore le single « Tout Lâcher » sorti en juin dernier. Entre ses musiques, il intervient avec le public en le faisant chanter et danser, mais aussi en plaçant quelques mots pour le remercier de vivre son rêve de gosse.

Pour le plus grand bonheur des personnes installées dans les gradins, Lomepal est venu s’installer avec eux le temps d’un morceau. Et, Si Jean Jass et Orelsan n’étaient pas là, c’était tout comme grâce à des projections des deux artistes. Celle de Jean Jass était particulièrement réaliste !

Après 1 h 30 de concert, Lomepal quitte le Zénith sur la même chanson que celle sur laquelle il est arrivé : « 1000°C ».

Curieuse du monde qui m'entoure et passionnée d'art, j'ai l'envie de vous partager mes découvertes et mes coups de cœurs à travers mes articles.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017