Mylène Allard

Passionnée de théâtre et d’art, je vous en parlerai dans mes articles sans oublier tous les sujets de société qui me touchent : le féminisme, les discriminations et l’environnement.

20 décembre 2018

La route des Airs sous les projecteurs

Contributrice de Fragil, Mylène Allard s'est essayée à l'analyse du dernier album de la Route des Airs. Un bijou muscial nommé "Grand Départ" qui mélange les styles et laisse une énergie positive.

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22 novembre 2018

Le Hit West Live enflamme Stéréolux

La radio Hit West organisait le 6 novembre dernier le Hit West Live à Nantes. Les six artistes les plus diffusés sur leurs ondes se sont succédé sur la scène de Stéréolux. Retour sur cette soirée festive…

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5 juin 2018

Aaaaaah !!! : Chass’ Fantômes

La compagnie « C’est nous C’est pas nous » était au Nouveau théâtre de poche pour la pièce Aaaaaah !!! mise en scène par Laurent Tardieu. Fragil a assisté à leur première représentation le jeudi 10 mai.

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30 mai 2018

De la folie au miroir de la société

Le Concorde, mythique cinéma d’art et essai nantais, a projeté en avant-première « Nous, les intranquilles », un long métrage documentaire co-réalisé par Nicolas Contant et le groupe cinéma du centre Antonin-Artaud. Fragil y était pour vous !

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16 avril 2018

Risa y delirio

Le 28ème festival du cinéma espagnol de Nantes se déroulait du 28 mars au 8 avril sur différents site de la ville. Fragil a assisté pour vous aux cérémonies d’ouverture et de clôture.

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9 avril 2018

Sorg & Napoleon Maddox en interview et en live !

A l’occasion du festival Hip Opsession, Sorg et Napoleon Maddox étaient sur la scène de Stéréolux ce vendredi 9 mars. Fragil a eu l’opportunité de poser quelques questions aux membres du groupe et d’assister à leur live On vous le raconte !

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16 mars 2018

Je venais d’avoir 18 ans, j’étais beau comme un enfant

Première création de Caroline Aïn, comédienne depuis de nombreuses années, Je venais d’avoir 18 ans s’inspire d’une rencontre avec N, une personne sans-abris. Cette tragédie clownesque sensible, touchante et remplie d’humanité nous fait voyager sur le thème des laissés pour compte et ne nous laisse pas indemne… Fragil y était pour vous !

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017