14 mars 2018

Les nouveaux clowns du CHU de Nantes

Fragil a eu la chance d’accompagner la nouvelle équipe de clowns du CHU de Nantes, les docteurs Rêves.

Les nouveaux clowns du CHU de Nantes

14 Mar 2018

Fragil a eu la chance d’accompagner la nouvelle équipe de clowns du CHU de Nantes, les docteurs Rêves.

La nouvelle équipe de clowns du CHU de Nantes est composée de quatre docteurs Rêves qui font partie de l’association Théodora. Créée en Octobre 2000, l’association Théodora est constituée de différentes antennes françaises (dont celle de Nantes), mais intervient également dans huit pays. Elle a pour but de contribuer au bien-être des enfants hospitalisées et des enfants autistes en institution.

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CHU Nantes / Association Theodora

Au CHU de Nantes, vous pourrez désormais croiser docteur Oups, docteur Etincelle, docteur Patacrêp et docteur Ye$. Appelés docteurs Rêves, ces clowns permettent aux enfants de s’évader de leur quotidien hospitalier grâce aux rires, à la joie et aux émotions qu’ils transmettent. Artistes professionnels, les docteurs Rêves sont comédiens, acrobates, danseurs, chanteurs, et spécialement formés pour travailler en milieu hospitalier. Des évaluations sont régulièrement effectuées par les formateurs-coordinateurs de l’association durant la formation et les visites en stage.

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CHU Nantes / Association Theodora

Main dans la main avec l’équipe médicale

Avant chaque tournée, les docteurs Rêves récupèrent la fiche de transmission contenant les prénoms des enfants qu’il vont rencontrer, et ils discutent avec le personnel soignant afin de connaître l’état d’esprit du service et des enfants à visiter.
Dès le couloir, les artistes font le show ! Les clowns déambulent dans les couloirs en chantant, et en dansant pour le plus grand plaisir des petits et des grands ! Leurs costumes sont colorées sur leurs blouses blanches avec différents motifs selon le caractère du clowns ainsi que le maquillage ! Le personnel soignant se prend au jeu dans une ambiance sereine et bienveillante. De chambre en chambre, les clowns s’adaptent en fonction de l’âge de l’enfant. Leur palette est très variée : ils peuvent être poétique avec certains, jouer aux marionnettes avec d’autres ou bien faire des bêtises de clown, sans oublier la musique qui les accompagne de bout en bout.

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CHU Nantes / Association Theodora

Tous les vendredis, les enfants accueillis à hôpital de jour médico–chirurgical, l’unité d’hospitalisation de courte durée et les urgences pédiatriques, reçoivent la visite des docteurs du rire ! Ils apportent de la légèreté, une bulle d’évasion pour l’enfant mais aussi pour ses parents. Le jeune malade change de regard et de visage lorsqu’il les voit arriver ! L’interaction se fait très rapidement. L’enfant se prend au jeu du clown et éclate de rire. C’est un moment unique rien que pour lui ici et maintenant.

Dans la salle d’attente

Dans la salle d’attente des urgences pédiatriques, docteur étincelle apaise les maux d’ un enfant en chantant « les petits poissons dans l’eau ». Au début, l’enfant a le visage tendu puis tout d’un coup, grâce à la douce et légère voix de docteur Étincelle, son visage s’illumine. Il rigole et sourit. La présence des clowns est rassurante et lui donne la possibilité de s’évader et de surmonter l’attente qui peut être angoissante.
Un peu plus tard, les docteurs Oups , Patacrep et Ye$ vont à la rencontre d’un adolescent qui patiente dans la salle d’attente. Le jeune homme les regarde et se demande ce qu’ils font !! Les trois docteurs chantent et improvisent une saynète clownesque avec lui. Il se met à rigoler et, le temps d’un instant, retrouve le sourire.

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CHU Nantes / Association Theodora


Les jardins extraordinaires de Boutur’âges

Bertrand Cuiller dirige « Rinaldo » de Haendel : « L’envie de libertés musicales »

Passionnée de théâtre et d’art, je vous en parlerai dans mes articles sans oublier tous les sujets de société qui me touchent : le féminisme, les discriminations et l’environnement.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017