18 mars 2019

Comme une étoile sous le feu des projecteurs

Contributrice de Fragil, Mylène Allard s'est essayée à l'analyse du dernier album de Malween. Un bijou musical nommé "Comme une étoile " qui mélange les styles et laisse une énergie positive.

Comme une étoile sous le feu des projecteurs

18 Mar 2019

Contributrice de Fragil, Mylène Allard s'est essayée à l'analyse du dernier album de Malween. Un bijou musical nommé "Comme une étoile " qui mélange les styles et laisse une énergie positive.

Malween est un collectif de musiciens nantais créé en 2018. À peine un an après leur formation le groupe nous dévoile leur premier album : Comme une étoile, porté par le chanteur et guitariste Julien Buys. Le nom du groupe fait écho à la ville de Saint-Malo et ses habitants les Malouin.e.s !

L’album démarre par un son rock , alliage de divers influences musicales. On y retrouve par exemples de la variété française, de l’électro ou encore de la pop. Le tout consolidé par des textes solides, au centre de sa musique. Les textes procurent instantanément de belles émotions et une  énergie  profonde et vivifiante à l’écoute. Ce premier album retranscrit  une atmosphère pleine d’audaces, à l’image de Malween et de ses musiciens. Cet album est un partage avec les musiciens du groupe qui ont permis de mettre en lumière les textes.

 

Comme une  étoile résume  des changements de vie, assumer le fait de faire ce que l’on aime, pour prendre de la hauteur et régler des comptes avec le passé. Les morceaux nous invitent à être soi en toute humilité, à l’image de The way of love. Dans cet album on découvre des textes riches en émotions, révélateurs de sujets profonds tel que le harcèlement scolaire, les relations, l’amitié, la vie, la mort… La construction sonore des morceaux met en avant la simplicité et l’efficacité du style rock. Les titres sont en français (sauf pour The way of love), pour une meilleure compréhension des paroles, un soucis d’accessibilité auquel le groupe tient.

Derrière cet album se cache la voix de Julien Buys , dont son passé de conseiller financier n’est déjà qu’ un lointain souvenir. Malween allias Julien Buys fait partie des révélations de la scène indépendante.

Cet album solo est un bijou musical à écouter sans modération !

 

A la découverte de Frida Kahlo

Vous avez dit Fake ? L'atelier d'éducation aux médias des secondes TCVA

Passionnée de théâtre et d’art, je vous en parlerai dans mes articles sans oublier tous les sujets de société qui me touchent : le féminisme, les discriminations et l’environnement.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017