Spectacles

24 novembre 2023

Des choeurs pour la lutte contre les violences faites aux femmes !

Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce samedi à 11h30, des chants engagés féministes de quatre chorales résonneront sur la place Graslin. Pour en savoir plus sur cet événement, l'équipe de Fragil a rencontré Magalie Gaudubois, artiste et cheffe de chœur de la chorale « Chants Rouges ». Elle nous a parlé du déroulement de l'action de samedi et des bienfaits du chant.

LA SUITE...

22 novembre 2023

Le Festival des 3 Continents dévoile une programmation riche pour sa 45ème édition

Du 24 novembre au 3 décembre 2023, le festival des 3 Continents propose de découvrir 90 films au cours de 240 séances qui seront projetés dans plusieurs salles à Nantes ainsi que dans douze autres communes de Loire-Atlantique. Cette année, la sélection officielle mélangera fictions et documentaires lors de séances spéciales. Les femmes seront également mises à l’honneur à travers des rétrospectives dédiées à des réalisatrices.

LA SUITE...

20 novembre 2023

Mazzeru : Une création inspirée des croyances invisibles des îles

Ce vendredi 17 novembre, au Nouveau Studio Théâtre, Maëva Guillery, jeune artiste plasticienne performeuse d'origine bretonne a proposé une œuvre mêlant performance, danse et art visuel. "MAZZERU", sa première mise en scène, nous emmène sur différentes îles, Mayotte, la Corse et la Bretagne.

LA SUITE...

13 novembre 2023

L’actualité se conjugue au féminin au sein des cycles trimestriels animés par l’association Ciné Femmes au Cinématographe

Le 14 et le 20 novembre, l’association nantaise Ciné Femmes investira de nouveau la salle du Cinématographe pour deux nouvelles soirées autour du sujet “Femmes précaires : la double peine”, après un premier événement le 8 novembre. Fragil a échangé avec Martine Leroy, bénévole active chez Ciné Femmes, pour en apprendre plus sur l’organisation de ces cycles de projections et de rencontres engagées.

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017