24 octobre 2017

Nuit des étudiants d’ici et d’ailleurs : une ambiance de découvertes et de partages

Les étudiants nationaux et internationaux étaient en fête ce jeudi 19 août 2017 à l'Ecole d'Architecture de Nantes, sur initiative de la ville de Nantes. Un événement marqué par plusieurs programmes.

Nuit des étudiants d’ici et d’ailleurs : une ambiance de découvertes et de partages

24 Oct 2017

Les étudiants nationaux et internationaux étaient en fête ce jeudi 19 août 2017 à l'Ecole d'Architecture de Nantes, sur initiative de la ville de Nantes. Un événement marqué par plusieurs programmes.

La ville de Nantes accorde une place de choix aux étudiants étrangers. Pour ce faire, elle organise chaque rentrée une nuit de retrouvailles à l’intention de ceux-ci. Le but principal de cette initiative est non seulement de souhaiter la bienvenue et une bonne année académique aux étudiants, mais aussi et surtout de leur offrir l’occasion de découvrir et de s’informer des organisations et associations nantaises qui œuvrent au profit des étudiants et qui présentent un intérêt pour leurs parcours académiques voire professionnels.

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Epiphane Adadja

Ils sont donc venus nombreux de divers pays et de tous les continents, à savoir l’Europe, l’Amérique, l’Afrique et l’Asie, pour honorer ce rendez-vous annuel. Une soirée riche en couleurs qui a connu des temps forts dont l’ouverture en fanfare avec « l’Amfifanfare », suivie d’un mot d’accueil par la ville de Nantes, des animations avec les associations étudiantes internationales, ESN Autour du Monde et l’animation DJ play list avec Deep Soundz.

Ce fut également l’occasion pour les étudiants de découvrir, à travers les stands installés, les différents Centres Culturels Européens, le festival des 3 Continents, Universiné et ses différents festivals, la Maison de l’Europe, le Théâtre Universitaire, mais aussi des informations pratiques sur l’Université de Nantes, les services du Centre Régional des Œuvres Universitaires et Sociales (Crous), sans oublier les dégustations et cocktails.

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Epiphane Adadja

En prélude à la soirée proprement dite, les étudiants avaient eu l’opportunité de découvrir la ville de Nantes. Ils ont donc visité entre autres la médiathèque Jacques Demy, la médiathèque Luce Courville, le Musée Jules Verne, le Château des ducs de Bretagne, le Planétarium, le jardin des Plantes, le Musée d’arts, l’Hôtel de ville… De quoi susciter l’intérêt des étudiants pour la prochaine Nuit des étudiants d’ici et d’ailleurs qui se tiendra au 4ème trimestre 2018.

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La Scène Michelet, café-concert de caractère

Journaliste de formation, Epiphane Tchègoun ADADJA est passionné par la littérature, l’écriture et la musique. Il est chroniqueur et initiateur d’un blog connu sous le nom « La Voix du Chroniqueur ». Après des expériences professionnelles diverses, Epiphane Tchégoun ADADJA poursuit actuellement un diplôme binational de Médiation Culturelle et Communication Internationale/ MCCI en France et en Allemagne.    

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017