Musique

11 février 2019

Nantes : un Zénith à 1000°C

Après avoir rempli Stereolux l'an dernier et pour promouvoir son dernier album « Jeannine », Lomepal s'est produit au Zénith le 5 février dernier. Un concert enflammé !

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3 février 2019

8 février 2019 : Charlotte de Witte au Warehouse

Du haut de ses 26 ans, Charlotte de Witte, jeune DJ belge et productrice de musique électronique et techno, enchaîne les concerts en salle, en club ou encore en festivals. Elle sera présente pour la deuxième année consécutive au Warehouse le 8 février 2019 pour la soirée Under.

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15 janvier 2019

19 janvier : Orelsan au Warehouse

Depuis la sortie de son dernier album "La Fête est Finie", Orelsan enchaîne les concerts dans toute la France et à l'étranger. Il annonce cinq dates en club avant quelques mois de pause. Parmi celles-ci : le samedi 19 janvier au Warehouse.

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20 décembre 2018

La route des Airs sous les projecteurs

Contributrice de Fragil, Mylène Allard s'est essayée à l'analyse du dernier album de la Route des Airs. Un bijou muscial nommé "Grand Départ" qui mélange les styles et laisse une énergie positive.

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19 décembre 2018

First Aid Kit à Nantes, magiquement folk !

Elles sont deux, elles sont sœurs, elles sont suédoises et pleines de talent: voici Johanna et Klara Söderberg aka First Aid Kit ! Dignes représentantes de la nouvelle scène folk, elles sont venues nous présenter leur univers à Stéréolux le 4 décembre dernier. Let’s folk !

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22 novembre 2018

Le Hit West Live enflamme Stéréolux

La radio Hit West organisait le 6 novembre dernier le Hit West Live à Nantes. Les six artistes les plus diffusés sur leurs ondes se sont succédé sur la scène de Stéréolux. Retour sur cette soirée festive…

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15 novembre 2018

Odezenne met le feu à Stéréolux

Odezenne entame une tournée 2018-2019 à l’occasion de la sortie de leur dernier album « Au Baccara ». La première date est à Stéréolux le jeudi 8 novembre, un départ de tournée marquant pour le trio.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017