Lisa Le Floch

Autodidacte et impliquée, Lisa est en deuxième année de licence information/communication. Dans le quotidien, elle est très active et trouve épanouissement dans l’artistique. Son lien aux autres et son rapport à l’art lui créent de grandes ambitions pour l’avenir.

26 mars 2024

27 Mars : Conférence de Justine Masika Bihamba organisée par la Fondation des Femmes

Mercredi 27 mars, à l’École de sage-femmes au CHU de Nantes, l’autrice et activiste Justine Masika Bihamba viendra parler de son nouveau livre "Femmes debout face à la guerre", qui évoque les violences sexistes et sexuelles que subissent les femmes dans l’est de la République du Congo. Cette conférence rare est organisée par la Fondation des Femmes Nantes en lien avec l’association les Fameuses.

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15 février 2024

Exhibition sexuelle en fac de médecine : Nantes Université « enquête », la corpo étudiante souhaite « étouffer » l’affaire

En septembre 2023, l’exhibition sexuelle de quelques étudiants de 2ème année de médecine, devant un amphithéâtre de plusieurs centaines de personnes a provoqué une saisine du procureur de la République par la présidence de Nantes Université. Cependant, Fragil révèle aujourd'hui un message du président de la Corporation Nantaise Étudiante de Médecine (CNEM) qui souhaite étouffer l'affaire.

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16 janvier 2024

Citad’elles, faire reprendre le pouvoir aux femmes

Ouvert en 2019 sur l’île de Nantes, ce lieu d'accueil pour les femmes est à l'initiative de la Ville de Nantes, en lien avec des associations (le Planning Familial, SOlidarité femmeS Loire-Atlantique, SOS Inceste…). Aujourd’hui, il accueille tout type de femmes, victimes de tout type de violences sexistes et sexuelles et leurs enfants.

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9 novembre 2023

Doriane, perfectionniste en quête d’art et de culture

Sensible, impliquée et déterminée, Doriane sait persévérer et s’écouter. Elle embrasse depuis toujours son côté artistique et souhaite en faire un lieu de sérénité dans lequel elle peut s’épanouir. Au-delà du théâtre ou du cinéma, Doriane renoue avec l’écriture dont elle s’est éloignée, cherchant à retrouver de nouveau une passion oubliée.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017