Florent Gerard

Philanthrope made in Saint-Nazaire n’hésitant pas à réinventer sa vie, Florent est prêt à défier les conventions pour une vie plus enrichissante. Et ce sont ses passions et son engagement social qui vont l’accompagner dans cette aventure.

25 mars 2024

La Fresque du sexisme, un outil pédagogique et collaboratif

Deux semaines après la journée internationale des droits des femmes, nous partons à la découverte de la Fresque du sexisme, un outil dont le but est de donner des clés pour bâtir une société plus égalitaire. En analysant la mécanique de notre système sexiste actuel, les situations rencontrées au quotidien et les réponses à apporter, les participant⸱e⸱s à cette Fresque unissent leurs forces pour l'égalité des sexes.

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  • Antoine Leborgne, programmateur de l'Agronaute
19 janvier 2024

L’Agronaute, au cœur des transitions écologiques et sociales

Rencontre avec Antoine Leborgne, programmateur de l'Agronaute, une ferme urbaine où se mêlent transitions écologique, sociale et défis à relever... En accueillant aussi bien des banquier·es en séminaire que des salarié.e.s en reconversion, ce lieu permet de renouer avec du "concret".

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  • Matilda, du collectif Zone Rouge
21 novembre 2023

Zone Rouge, la safe place électro

Créé en 2019, le collectif Zone Rouge met en avant les femmes et les minorités, trop souvent cantonnées à des rôles de second rang dans le monde de la musique ; miroir de notre société. Rencontre avec Matilda, membre de ce collectif, qui nous parle de la naissance de celui-ci, des actions de Zone Rouge, et du festival «Zone Fesses» en préparation.

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9 novembre 2023

Léa, la bienveillance comme mode de vie

Léa, 19 ans, est étudiante en 3ème année de licence information-communication à Nantes. Journaliste en devenir, elle aime la création sous toutes ses formes, et possède surtout un réel attrait pour l’humain, ce qui l’a tout naturellement conduite à lancer le podcast Free Your Mind. On y échange autour des émotions, en toute bienveillance !

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017