femmes

4 septembre 2019

Les femmes effacées de l’Histoire

La société patriarcale a cantonné les femmes aux rôles de ménagères et de mères, leur interdisant l'accès à la vie politique, scientifique, artistique. Leur avenir était tout tracé. Malgré ces diktats, des femmes se sont battues pour œuvrer pour la science, la littérature, la musique... Certaines ont obtenues des prix Nobel quand d'autres sont tombées dans l'oubli et ont été effacées. Il faut leur rendre justice.

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18 octobre 2018

La Lady de Nantes, une sacrée nana !

A la fin d’une après-midi ensoleillée du mois d’Octobre, j’ai rendez-vous avec Alexandra Rhoul, jeune femme de 44 ans et initiatrice du projet LadydeNantes qui toutes les semaines sur sa page Facebook et Instagram, dresse le portrait d’une nantaise sur un lieu de la ville qui la caractérise et qui lui est cher.

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18 avril 2018

(G)RA(Z)ZIA

La grâce (« grazia » en italien), c'est ce que m'a inspiré le visionnage du dernier film de Nabil Ayouch. Voilà pourquoi.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017