Blanche Martire

Jeune auteure de 23 ans, j'ai publié trois livres aux éditions Fabert : Et il me dit : "Pourquoi tu rigoles jamais Blanche ?", un récit-témoignage sur le harcèlement scolaire, "Chair et âme" qui traite d'hypersexualisation de la société, et "Luciole", une histoire d'amour entre deux adolescents. J'écris sur mes propres expériences et aborde dans mes livres les problèmes de société qui touchent les jeunes d'aujourd'hui. Je fais également des interventions sur les thèmes de l'hypersexualisation, du consentement sexuel etc

4 septembre 2019

Les femmes effacées de l’Histoire

La société patriarcale a cantonné les femmes aux rôles de ménagères et de mères, leur interdisant l'accès à la vie politique, scientifique, artistique. Leur avenir était tout tracé. Malgré ces diktats, des femmes se sont battues pour œuvrer pour la science, la littérature, la musique... Certaines ont obtenues des prix Nobel quand d'autres sont tombées dans l'oubli et ont été effacées. Il faut leur rendre justice.

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2 juillet 2019

Information sur Internet : Les jeunes sous influence

Les jeunes sont connectés en permanence. Internet est un outil facile, gratuit et rapide pour diffuser, publier et télécharger de l'information mais tout n'est pas bon à prendre. Les jeunes, souvent en quête de sens ou d'une cause à défendre, peuvent être sensibles à certains discours haineux ou racistes. De nombreux forums, sites ou vidéos Youtube propagent des idées extrémistes, xénophobes, misogynes, homophobes. Nous ne pouvons ignorer ce phénomène et laisser les jeunes sans formation.

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11 janvier 2019

« J’aimerais être libérée du genre »

Pourquoi la question du sexe et du genre est-elle primordiale ? Je suis de sexe féminin et lesbienne et je me sens ni fille ni garçon. Je n’ai pas envie de ressembler à une fille ou à un garçon, cela ne veut rien dire pour moi. Parfois je mets une robe pour aller en soirée, je ne me sens pas féminine pour autant ! J’aime me couper les cheveux mais je ne cherche pas à montrer un signe masculin. Je suis juste une personne qui veut se comporter comme elle veut, avoir l'apparence qu'elle veut sans avoir une étiquette collée sur le front.

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13 novembre 2018

Être artiste, un métier non reconnu

“Tu veux être écrivain , danseur, sculpteur … plus tard ?” Mais ce n’est pas un métier ! A nous aspirants chanteur, écrivain, peintre... c’est une réponse que nos proches et nos professeurs nous ont tous donné à un moment de notre vie. Pourtant, même s’il est très difficile de vivre de son art, l’artiste est indispensable à la société. Les gens ont besoin de lire, d’aller au théâtre etc... pour réfléchir, se cultiver, se divertir, et tout simplement être heureux et épanouis. Alors, pourquoi artiste ne serait-il pas un métier reconnu comme n’importe quel autre ?

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15 octobre 2018

Égalité hommes-femmes, déconstruire nos fantasmes de domination

Les valeurs de la société patriarcale ont formaté nos relations sexuelles, l’homme aurait besoin de dominer pour être excité et la femme aimerait s’abandonner à lui. Après Me too , la société a déconstruit peu à peu nos désirs déformés par l’histoire, mais aucun autre modèle ne nous a été proposé. Tant que les fantasmes de domination dans la sphère intime ne seront pas remis en question, hommes et femmes ne pourront être à égalité, dans tous les aspects de la vie.

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17 septembre 2018

L’asexualité, un sujet tabou

L’asexualité est souvent confondue avec l’abstinence, qui elle est un choix et le plus souvent liée à des convictions religieuses. L’asexualité est méconnue. Elle est invisible dans notre société hypersexualisée, vue comme une aberration. Qu'est-ce réellement que l'asexualité ?

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10 juillet 2018

La virilité ne définit pas un homme

Pour être considérés comme des hommes, les garçons sont incités à adopter certains comportements comme faire du sport ou ne pas montrer leurs sentiments. Nombreux sont ceux qui en souffrent, ils commencent à peine à s'exprimer et à revendiquer d'autres masculinités possibles.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017