création

29 janvier 2021

Le Grand Bain : à la découverte d’un nouveau tiers-lieu nantais

En France et dans la région Pays de la Loire , les tiers-lieux connaissent un succès grandissant . Mais qu’appelle-t-on tiers-lieux ? Qu’est ce que cela recouvre ? Pour le savoir nous sommes allés à la rencontre de la responsable d’un nouveau lieu ouvert en Septembre 2020 à Nantes afin de découvrir la réalité concrète de ce nouvel espace .

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21 novembre 2019

Soirée sous haute (EX)TENSION

Les 14 et 15 novembre 2019, le cirque Inextremiste a posé son chapiteau à St Herblain, près de Nantes. Leur spectacle, Extension, surprend autant qu'il émerveille, retour sur ce show d'équilibre unique.

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  • Maxi Obexer
31 mars 2017

Briser les frontières

Fragil a rencontré Maxi Obexer, dramaturge invitée en résidence dans le cadre du projet « Création & Crise ». Deux spectacles, explorant les problématiques des migrations européennes, sont nés de ce travail. Ils étaient présentés lors du festival Turbulences au TU Nantes le mercredi 29 mars 2017.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017