19 mars 2019

Conférence « les enfants et les écrans, les adolescents, internet et les réseaux sociaux »

L’Association des Parents d'Elèves des Ecoles Publiques de Melesse sollicite Fragil pour mettre en place une conférence-débat autour de l’utilisation des écrans par les enfants et d'internet et des réseaux sociaux par les adolescents.

Conférence « les enfants et les écrans, les adolescents, internet et les réseaux sociaux »

19 Mar 2019

L’Association des Parents d'Elèves des Ecoles Publiques de Melesse sollicite Fragil pour mettre en place une conférence-débat autour de l’utilisation des écrans par les enfants et d'internet et des réseaux sociaux par les adolescents.

Une soixantaine de personnes s’est réunie dans une salle de théâtre afin d’assister à la conférence animée par un des salariés de l’association Fragil.

Objectifs de la conférence

# Interroger les usages des écrans

Il est intéressant de dénombrer le nombre d’écrans présents dans le foyer et de s’interroger sur les usages des parents avant de réfléchir à ceux des enfants.

# Les enfants et les écrans

Mise en avant des points de vigilance (à quel âge, combien de temps…) et des interrogations autour des dangers que représente l’utilisation des écrans par les plus jeunes.

# Identifier les différents réseaux sociaux et leur utilisation par les adolescents

Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, c’est quoi ? Et comment les utilisent les adolescents ?

# Réfléchir sur l’importance du téléphone portable pour les jeunes

Pourquoi est-ce devenu un objet indispensable pour les adolescents ?

Rien à cacher ? Un outil pédagogique simple pour réfléchir au stockage des données personnelles

Ateliers d'écriture pour volontaires

Réalisateur de formation, Merwann s’intéresse à la musique, à la littérature, à la photographie, aux arts en général. De juillet 2017 à juillet 2023, il a été rédacteur en chef du magazine Fragil et coordinateur de l'association.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017