9 novembre 2023

Nicolas : la curiosité n’est pas un vilain défaut

Nicolas en est la preuve vivante. Multi-passionné, à l’écoute et touche à tout, il adore se nourrir des gens qu’il rencontre et partager ce qu’il pourra en retour, toujours avec ludicité. Ce fin connaisseur du hip-hop nantais – qui allait déjà à 16 ans seul à des concerts – et designer de métier affectionne sa ville natale et aime en faire découvrir de nombreuses facettes : laissez-vous embarquer par sa plume enthousiaste !

Nicolas : la curiosité n’est pas un vilain défaut

09 Nov 2023

Nicolas en est la preuve vivante. Multi-passionné, à l’écoute et touche à tout, il adore se nourrir des gens qu’il rencontre et partager ce qu’il pourra en retour, toujours avec ludicité. Ce fin connaisseur du hip-hop nantais – qui allait déjà à 16 ans seul à des concerts – et designer de métier affectionne sa ville natale et aime en faire découvrir de nombreuses facettes : laissez-vous embarquer par sa plume enthousiaste !

Nicolas est un multi-passionné, et touche à tout. Vous pourrez le croiser tant à la montagne, dévalant les pistes en snowboard ou randonnant, que sur l’eau en train de faire du bateau… Un peu « geek » à ses heures, il aime aussi écrire, transmettre, et apprendre. 

Nantes, et plus encore

Sa soif de partage et d’exploration ne l’empêche pas pour autant de toujours revenir au sein de sa ville natale, Nantes, à laquelle il est très attaché. Cette ville qu’il trouve si verte et riche socialement, l’étonne encore, après 27 ans à la connaitre, en lui proposant constamment de nombreuses découvertes. 

Il aime la pratiquer à vélo, mais, étant designer de métier, il aurait bien des idées à proposer pour améliorer la fluidité de ses trajets…

Son métier : une passion

En effet, Nicolas a toujours aimé dessiner, « passer du temps à gribouiller » comme il le dit si bien, ce qui l’a amené à s’échapper d’un parcours scolaire plus classique en étudiant le design, où le dessin s’est révélé être un puissant outil de conception. Une fois ses études – qu’il a adorées – terminées, il a rejoint la formidable aventure nantaise des Mini Mondes en tant que designer produit. En 2017, il a également créé les trophées des battles de breakdance du festival Hip opsession de Pick Up Productions, association culturelle nantaise, et depuis quelques mois, Nicolas se lance en freelance tout en développant ses propres projets en parallèle.

Plongée au cœur de la culture hip-hop

Cette passion du dessin l’a également amené à réaliser des lettrages, auxquels il donnait vie dans des friches industrielles nantaises via le graffiti, moyen d’expression central dans le hip-hop qu’il affectionne tout particulièrement. Son engagement pour cette culture l’a poussé à s’essayer au rap, à participer à de nombreux freestyles et open mics, et aujourd’hui, il aime transmettre sa passion et faire connaître les talents nantais. Il m’explique à quel point ces artistes sont « impressionnant·es, et méritent que l’on parle d’elleux ». C’est pourquoi il cherche, en exposant le sens caché de ces projets artistiques, à vulgariser ce mouvement foisonnant. En dépoussiérant les mythes qui l’accompagnent, Nicolas souhaite montrer à toutes celles et ceux qui l’écouteront à quel point le hip-hop est accueillant, familial, et mérite à être connu.

Fragil, ou comment transmettre et partager !

Rédacteur chez Fragil, Nicolas vous embarquera dans la culture fantastique du hip-hop, vous plongera dans toute la richesse de l’entreprenariat et du design nantais, et tellement plus !

Camille, La voix du (re)nouveau

Doriane, perfectionniste en quête d’art et de culture

Après un parcours de formation et un début de carrière l’ayant fait passer par Poitiers, Toulouse puis Paris, Sarah a déposé ses valises à Nantes depuis 5 ans. Entrepreneure en communication et événementiel, originaire d’Angoulême, elle apprécie beaucoup la capitale des Pays de la Loire et ne semble pas avoir dans l’idée d’en partir !

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017