6 février 2024

Clara : portrait d’une future journaliste passionnée

Clara, 21 ans, étudiante en licence d’information communication, se prépare à intégrer un master en journalisme. Originaire de Nantes, cette future journaliste polyvalente et ouverte d’esprit nous partage sa passion pour sa ville et son engagement pour l’actualité.

Clara : portrait d’une future journaliste passionnée

06 Fév 2024

Clara, 21 ans, étudiante en licence d’information communication, se prépare à intégrer un master en journalisme. Originaire de Nantes, cette future journaliste polyvalente et ouverte d’esprit nous partage sa passion pour sa ville et son engagement pour l’actualité.

Clara, 21 ans, étudiante en licence 3 d’information communication, avec une mineure journalisme, se prépare à franchir une nouvelle étape dans sa formation en intégrant un master en journalisme. 

Originaire de Nantes, Clara a toujours été profondément attachée à sa ville. Née à Lille, elle a rapidement migré avec sa famille dans la région, pour poser ses valises à Rezé, banlieue dynamique de Nantes, où elle a passé toute son enfance et suivi sa scolarité, et où elle garde ses habitudes avec son entourage proche. C’est là-bas qu’elle réalise ses premiers pas professionnels: réceptionniste, livreuse et stagiaire pour des médias locaux tels que Ouest France, Hit West ou NTV Média Nantes. 

Pour l’étudiante en info-com, Nantes est bien plus qu’une ville, c’est un foyer où culture et dynamisme se rencontrent. Elle aime particulièrement l’accessibilité, son ouverture d’esprit, et la diversité des événements culturels qui s’y déroulent régulièrement, entre conférences, festivals, salons et spectacles en tous genres. Elle aime particulièrement la quiétude de Trentemoult pour se ressourcer et l’ambiance animée des Machines de l’Île lors des soirées estivales. 

Passionnée par le journalisme, Clara voit en cette profession une opportunité d’explorer différents domaines et de rencontrer des personnalités inspirantes. En intégrant la rédaction de Fragil, la rédactrice compte étendre ses expériences et se servir de ses rencontres avec les autres rédacteurs et rédactrices pour s’enrichir professionnellement et personnellement. À travers son engagement dans des activités bénévoles, Clara élargit son réseau et enrichit son expérience, tout en cultivant son ouverture d’esprit. 

Curieuse et polyvalente tant dans sa vie, que dans ses expériences et ses projets, Clara se décrit comme une personne avide de découvertes, toujours en quête de nouvelles perspectives. Son intérêt pour l’actualité et sa capacité à s’adapter à différents environnements font d’elle une future journaliste prometteuse, prête à relever les défis de sa profession et partager sa passion avec le monde. 

À tout juste 20 ans, Zoé Manet se distingue comme une personne très active dans le domaine de la communication. Passionnée par le cinéma, la culture et les arts, Zoé s’épanouit à travers la liberté d'explorer les sujets qui l'intéressent.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017