Société

25 juin 2024

Avec Jump in Tech, les adolescentes s’initient aux métiers de l’informatique

Du 8 juillet au 2 août, l’association Becomtech qui œuvre à la mixité et à l’égalité des chances dans les métiers du numérique propose avec le programme Jump in Tech, un stage gratuit de quatre semaines à Nantes, pour initier des adolescentes de 14 à 17 ans aux techniques de l’informatique. La structure recherche encore ses dernières participantes.

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20 juin 2024

Collectif Raymonde : trouver sa place sur scène avec la mixité choisie

Le collectif Raymonde est association qui promeut des femmes, personnes trans, non-binaires sur la scène musicale nantaise. Crée en 2020, son activité s’est intensifiée depuis 2022 et s’exporte déjà avec un relais piloté par Emma Le Cozannet à Rennes. Fragil rencontre Solenne Schumann sa trésorière et Solange Maribe sa co-présidente.

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14 juin 2024

Festival SPOT : où sont les jeunes rappeuses nantaises ?

Ce week-end, le festival SPOT qui valorise les jeunes talents nantais, propose lors de la soirée d'ouverture une programmation de performances scéniques quasi exclusivement masculine, malgré la volonté de la mairie de représenter la jeunesse nantaise dans toute sa diversité.

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13 juin 2024

Le Refugee Food Festival à Nantes, une rencontre culinaire et culturelle

Du 10 au 15 juin, le Refugee Food Festival prend place à Nantes pour sa cinquième édition dans la Cité des Ducs. L’objectif de cet évènement, permettre à des cuisinier∙es réfugié∙es de faire découvrir des spécialités culinaires de leur pays d’origine revisitées aux côtés d’artisan∙nes et de restaurateur∙ices nantais∙es et contribuer à leur insertion professionnelle.

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7 juin 2024

Pride : des animations dans des bars pour une ville LGBTQIA+ Friendly

Jusqu'à dimanche, a lieu des animations dans 25 établissements et bars nantais dans le cadre de la Pride. Organisés par Nosig, en partenariat avec le collectif Culture Bar-Bars, ces événements permettent de former les bars à l’accueil des personnes queer et d’ « avoir des lieux LGBTQIA+ Friendly » toute l’année.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017