15 juillet 2016
Hellfest 2016 : coups de cœur x 3
Le Hellfest qui a élu domicile à Clisson depuis maintenant onze ans avait lieu les 17, 18 et 19 juin dernier. Sélection de trois coups de cœur.
Le Hellfest qui a élu domicile à Clisson depuis maintenant onze ans avait lieu les 17, 18 et 19 juin dernier. Sélection de trois coups de cœur.
Le Hellfest 2016, c'était 180 000 personnes, 160 groupes, 3 500 bénévoles, 16 000 litres de vin, des litres et des litres de bière, et des torrents de riffs trois jours durant. Le festival a encore une fois déployé d’impressionnants moyens pour en mettre plein la vue aux différents publics venus célébrer les dieux du metal à Clisson.
Fragil est allé à la rencontre de différents professionnels de la musique afin de comprendre ce retour à la fameuse galette noire. Véritable support de la créativité, le vinyle attire les artistes. Même si les labels indépendants n’ont jamais vraiment abandonné cet objet mythique, la demande des artistes est de plus en plus importante.
La culture du Sound System bat son plein. Festivals et soirées consacrés au dub poussent un peu partout à l'image du Dub camp de Carquefou (7-10 juillet). En guise d'échauffement, l'association nantaise Get up ! proposait récemment un premier rendez-vous autour d'une conférence à Trempolino. Fragil y était. On vous raconte.
Le vinyle fait son grand retour sur le marché de la musique ces dernières années, résistant ainsi au numérique ; c’est du moins l’idée qui revient le plus souvent dans les esprits. Idée reçue, utopie ou réalité ? Fragil est allé à la rencontre de quelques spécialistes nantais de la question afin d’en savoir plus sur le fameux retour de la galette.
Détecter et diffuser les nouveau talents du hip-hop : c’est l’objectif du dispositif national Buzz Booster, porté par les acteurs associatifs régionaux de la culture hip-hop. Et pour l’édition 2016, c’est le rappeur nantais Meis que Pick Up Production a soutenu.
Du 17 au 19 juin prochain, Clisson vivra au rythme des double-pédales, de la punk attitude et des guitares saturées lors du Hellfest. Fragil vous présente les 10 commandements à suivre lors de cette 11ème édition, pour ne pas louper une miette de musique parmi les quelques 160 groupes programmés et faire ses armes dans le milieu des musiques extrêmes.
Ce jeudi 24 avril 2016, Ibrahim Maalouf, trompettiste franco-libanais de grand talent, s’est arrêté au Zénith de Nantes pour sa tournée « Black & Red light ».
Les Gentleman’s Dub Club ont enflammé la scène artistique nantaise le temps d’une soirée à l’occasion des Streets & Yards le 2 avril à Stereolux. Le groupe anglais qui a vu le jour dans un sous-sol de Leeds en 2006 a présenté son second album « The Big Smoke », sorti en novembre 2015.
Louise Attaque revient sur scène avec un nouvel album, « Anomalie », et une tournée dans toute la France. Retour sur leur passage à Stereolux.
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017