Dossiers

16 octobre 2025

Informer, éduquer et transmettre : le parcours engagé d’Aurélie

Journaliste devenue professeure de Français, Aurélie Daffas trouve dans l’éducation l’équilibre entre ses deux vocations. Transmettre et écouter sont pour elle le meilleur moyen de donner à chacun et chacune les outils nécessaires pour appréhender le monde. Depuis bientôt 5 ans, elle s’engage auprès de Fragil pour faire de la pédagogie un acte citoyen.

LA SUITE...

15 octobre 2025

Mathilde, une nouvelle plume engagée

Arrivée à Nantes pour s’engager dans la vie militante, Mathilde rejoint cette année le média associatif Fragil. En devenant bénévole, elle retrouve son goût pour l’écriture et souhaite mettre son engagement antifasciste et féministe au cœur de ses futurs articles.

LA SUITE...

15 octobre 2025

Nesta, journaliste curieux en devenir

Du haut de ses 22 ans, Nesta, nouvel arrivant à Nantes et à Fragil souhaite consacrer son temps à l’apprentissage du métier de journalisme, domaine dans lequel il se voit continuer.

LA SUITE...

15 octobre 2025

L’expédition d’Ambre hors de sa zone de confort

Après deux ans en école de journalisme, Ambre Guitton intègre l'équipe de Fragil pour 8 mois dans le cadre d'un service civique. Ses priorités : expérimenter en tant que journaliste, apprendre des autres, et partager son savoir. Ses valeurs d'entraide et de bienveillance teinteront son volontariat cette année.

LA SUITE...

15 octobre 2025

Lucie, une journaliste en devenir

Séduite par l’esprit local, culturel et engagé de Fragil, Lucie a rejoint le webzine il y a un an et s’y est tout de suite sentie à sa place. Touchée par l’entraide et l’accompagnement qu’elle y a trouvés, elle poursuit aujourd’hui l’aventure, convaincue d’avoir fait le bon choix : celui du journalisme.

LA SUITE...

  • Marline Hervé, nouvelle rédactrice bénévole de Fragil - © Photo Amélie Fortin
15 octobre 2025

Marline, des engagements pleins la tête et le cœur

En cette rentrée 2025, Marline s’engage aux côtés de Fragil. C'est le média nantais incontournable avec lequel elle partage ses valeurs d’ouverture, d’inclusion et de solidarité. Née à Nantes, elle porte la ville dans son cœur depuis toujours. Grâce à son rôle de rédactrice bénévole, elle espère faire entendre les voix trop souvent oubliées.

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017