Portraits de bars

19 mars 2019

Les cafés-concerts acteurs majeurs de la scène musicale nantaise ou quand le rock frappe à la porte des « rades » de la cité des Ducs

Au Château de Nantes on aime le rock et on le met à l’honneur. Dans le cadre de l’exposition « Rock ! une histoire Nantaise » ouverte au public depuis le 24 février 2018 et jusqu’au 10 novembre 2019, Laurent Charliot, commissaire de l’expo et féru de rock, a proposé au Château samedi 9 mars une table ronde composée de responsables de cafés-concerts d’hier et aujourd’hui. Arnaud Piccoli responsable du Dynamo rue du Maréchal Joffre à Nantes , Maxime Pasquer en charge de la programmation au Ferrailleur situé au Hangar à Bananes, Patrick Malassis responsable du Canon à Pat’ à Rezé et autrefois gérant du Maltais, Sonia Le Corre à la programmation du Black Shelter à Carquefou et Denis Tallédec directeur du collectif Culture Bar Bars. L’occasion de revenir sur la genèse des « cafés-conc » à Nantes.

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26 octobre 2017

La Scène Michelet, café-concert de caractère

En 10 ans d'existence, La Scène Michelet a su s'imposer comme un lieu incontournable pour tous les amateurs de musique live. A mi-chemin entre les facultés et St-Félix, le lieu dont la façade fraîchement repeinte ne laisse personne insensible nous ouvre ses portes.

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9 octobre 2017

Le Ferrailleur, chaudron des musiques actuelles

Situé en plein cœur du Hangar à Bananes sur le quai des Antilles, Le Ferrailleur est devenu en dix années d'existence un club incontournable pour tous les amateurs de musiques actuelles de la région nantaise. Présentation du lieu en compagnie du fondateur du bar.

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  • Les Sales Gosses
23 décembre 2016

Nantes : portraits de bars

Toujours la même rengaine, on a envie d'aller boire un verre entre copains mais où aller ? Fragil est parti à la rencontre de ces hommes et femmes qui ont créé un lieu à l'identité forte, à l'esprit convivial, dans lequel il est bon de se retrouver avec ses proches. Voici la liste (non-exhaustive) des bars, cafés et restaurants à découvrir à Nantes et ses alentours.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017