le grand T

15 juin 2020

2020-2021 : La saison rêvée du Grand T

Crise du coronavirus oblige, il n’y aura pas cette année l’habituelle présentation au public de la saison prochaine du Grand T. Pour compenser, mercredi 10 juin le théâtre a dévoilé en ligne sa programmation. Face aux incertitudes liées à l’avenir, la directrice Catherine Blondeau préfère qualifier cette saison 2020-2021 de « saison rêvée ». L’équipe a imaginé une brochure interactive agrémentée de vidéos et de dossiers de presse pour chaque spectacle programmé. Les spectateur.ices pourront ainsi avoir à domicile un avant-goût de la saison qui s’annonce foisonnante.

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4 juillet 2019

Saison 2019-2020 au Grand T : Nos coups de cœur

Mardi 18 juin, Catherine Blondeau, directrice, a présenté la prochaine saison du Grand T. Cette année, le fil conducteur de l’édition sera le courage des poètes. « Ces artistes qui embrassent les sujets les plus sensibles ». Avec pas moins de 47 spectacles du 24 septembre 2019 au 05 juin 2020, chacun devrait pouvoir trouver son bonheur.

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24 septembre 2018

Spectacle vivant et handicaps : égalité d’accès à la culture pour toutes et tous ?

L’accessibilité au spectacle vivant, ça vous parle ? S’informer, choisir un spectacle ou un concert (en fonction du contenu ou du prix), se déplacer, se repérer dans une salle ou un théâtre… Pas toujours simple. Fragil avait envie de s’intéresser à cette question du point de vue des personnes en situation de handicap, et plus particulièrement des personnes malvoyantes ou non-voyantes. Enquête.

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2 décembre 2017

Le Grand T : un théâtre de service public engagé

À l’occasion de l’ouverture de son nouvel espace billetterie le 10 octobre dernier, Le Grand T présentait ce 27 novembre son action en matière de responsabilité sociétale et environnementale. Ou comment un théâtre peut prendre part à la transition d’un monde en mutation.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017